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Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit par Ans Gorter, licence CC BY-SA
Description de Coste : Ambrosia artemisiaefolia
2320 Ambrosia artemisiæfolia L. |
- Plante annuelle de 30-60 cm pubescente ou velue, inodore - tige striée-sillonnée, souvent rougeâtre, rameuse dans le haut, hérissée de poils étalés - feuilles vertes, pubescentes ou presque glabres, ovales-lancéolées dans leur pourtour, pennatipartites, à segments lancéolés, pennatifides ou incisés-dentés - fleurs verdâtres, en épis terminaux étroits, allongés, disposés en panicule - fruits petites (4-5 mm de long), plus longs que larges, cylindriques, presque lisses, munis sous le sommet d'un verticille de 5-6 épines courtes, dressées, aiguës, terminés par un bec presque entier.
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Écologie Cultures, lieux vagues : Rhône, Loire, Saône-et-Loire, Allier, Nièvre, Puy-de-Dôme, Manche, Vosges. |
Répartition Angleterre, Belgique, Hollande, Allemagne, Danemark. – Espèce originaire de l'Amérique du Nord, observée en Allemagne en 1863, en France en 1875, aujourd'hui complètement naturalisée et nuisible aux cultures. |
Floraison Août-septembre. |
Description Baseflor :
Type Biologique : Thérophytes (>=1m) estivaux | |
Formation végétale : thérophytaie | |
Chorologie :  introduit (Amér. du nord) | |
Inflorescence : épi de capitules Fruit :akène Couleur de la fleur : vert Floraison : de août à septembre |
sexualité : monoïque Pollinisation : anémogame Dissémination : épizoochore |
Description collaborative :
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La première description, en France et peut-être en Europe, d'Ambrosia artemisiifolia (L) semble revenir au botaniste Ernest Olivier après la découverte de plants d'ambrosia en bordure d'un champ de trèfle rouge, à 18 km au sud de Moulins (03) en septembre 1863, plants qu'il identifie, à tort, comme Ambrosia maritima, et dont l'erreur sera corrigée lors de la réunion de la Société de Botanique de France à Lyon le 03/07/1876. Une erreur semblable a été également commise par l'abbé Boullu, botaniste, sur des plants repérés à Lantignié et Durette, dans le Beaujolais, identifiés comme A. tenuifolia et dont l'exacte identification fut également réalisée lors de cette même séance de 1876. Cf. Ernest Olivier, Ambrosia artemiaefolia (L), Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, 17 è année, Moulins, 1904, p. 151-154.
Ce même article fait mention de découvertes similaires en Allemagne en 1864 (identifiées à tort comme A. maritima - Botanische Zeitung, N° 48, 1874) et en Angleterre ( Britten, A; peruviana, J. of Botany, IX, 1871, p. 332 ....)
Cette découverte de 1863 mais rapportée seulement en 1904 est confirmée à partir d'un herbier anonyme autre que celui d'E. Olivier, conservé à Paris, sur un exemplaire récolté également en 1863 sur la commune de Châtel-de-Neuvre (03).
Les archives départementales de l'Allier conservent des bons d'achats sur les marchés des Flandres de semences de trèfle rouge (en réalité trèfle violet) datant de 1818, de la part d'exploitants de cette commune bourbonnaise.
Listez les caractères spécifiques permettant de déterminer ce taxon
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Générale
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La première description, en France et peut-être en Europe, d'Ambrosia artemisiifolia (L) semble revenir au botaniste Ernest Olivier après la découverte de plants d'ambrosia en bordure d'un champ de trèfle rouge, à 18 km au sud de Moulins (03) en septembre 1863, plants qu'il identifie, à tort, comme Ambrosia maritima, et dont l'erreur sera corrigée lors de la réunion de la Société de Botanique de France à Lyon le 03/07/1876. Une erreur semblable a été également commise par l'abbé Boullu, botaniste, sur des plants repérés à Lantignié et Durette, dans le Beaujolais, identifiés comme A. tenuifolia et dont l'exacte identification fut également réalisée lors de cette même séance de 1876. Cf. Ernest Olivier, Ambrosia artemiaefolia (L), Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, 17 è année, Moulins, 1904, p. 151-154.
Ce même article fait mention de découvertes similaires en Allemagne en 1864 (identifiées à tort comme A. maritima - Botanische Zeitung, N° 48, 1874) et en Angleterre ( Britten, A; peruviana, J. of Botany, IX, 1871, p. 332 ....)
Cette découverte de 1863 mais rapportée seulement en 1904 est confirmée à partir d'un herbier anonyme autre que celui d'E. Olivier, conservé à Paris, sur un exemplaire récolté également en 1863 sur la commune de Châtel-de-Neuvre (03).
Les archives départementales de l'Allier conservent des bons d'achats sur les marchés des Flandres de semences de trèfle rouge (en réalité trèfle violet) datant de 1818, de la part d'exploitants de cette commune bourbonnaise.
Identification
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