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La Prêle d'hiver est une plante vivace de 20-100 cm de la famille des Équisétacées, proche de la Prêle des champs Equisetum arvense.

- Plante à rhizome, à souche traçante, souvent en grandes colonies, aux tiges persistant l'hiver (hyemalis: hivernal).
- Les tiges des prêles sont creuses, et imprégnées de silice. Celles de la Prêle d'hiver présentent une lacune centrale très large.
- Tiges toutes semblables, vert foncé, très rudes, légèrement renflées entre les noeuds. Toutes les tiges de cette espèce peuvent être fertiles, contrairement à la Prêle des champs qui présente des tiges stériles. De plus, les tiges de la prêle d'hiver ne portent pas de verticilles de rameaux, ce qui la distingue aisément des autres espèces communes.
- Les gaines dentées situées au niveau des noeuds de la tige correspondent aux feuilles. Elles sont sombres, comme chez la plupart des autres prêles, et dentées.
- L'épi terminal est court, et mucroné (terminé par une pointe dure et raide).

Les prêles sont des plantes vasculaires très anciennes dans l'évolution (apparues au Dévonien), qui formaient une diversité très importante au Carbonifère incluant des formes arborescentes. Seules des formes herbacées ont survécu jusqu'à aujourd'hui. La famille des Équisétacées n'est plus représentée que par le seul genre Equisetum de 15 espèces.

- Etait utilisée comme abrasif, notamment pour polir le bois, d'où son autre nom de Prêle des ébénistes.
- Diurétique et reminéralisante, car très riche en silice.

Espèce protégée dans de nombreuses régions de France.

Lieux humides sablonneux, dans une grande partie de la France ; rare dans l'Ouest et le Midi.
On la retrouve en Europe centrale et méridionale ; Asie occidentale et boréale.