Description

Voilà une jolie petite fleur rose qui attire notre regard car elle se met toujours en valeur sur fond de roche.


C'est une ravissante espèce gazonnante, densément fleurie, de couleur pourpre tirant sur le violet, rarement blanche, ne dépassant pas 15 cm. Lorsqu’elle n'est pas fleurie, on peut observer ses rosettes de feuilles qui font penser à celle de la Marguerite en miniature.


Étymologie : Du grec erinos « campanule » ou erion « poil », d'où « camapnule hérissée » d'après Coste mais, d'après Fournier, le grec erinos désignait à la fois un figuer sauvage et une campanule à latex. Le nom a été transféré à la plante par Linné, de manière arbitraire. Linné était coutumier du fait et, si on lui doit beaucoup, on a aussi hérité de la sorte de noms étranges ou dépourvus de sens, voire impropres.
Linné a pu être influencé par le français médical de son époque, qui a latinisé en 1721 l'ancien français iraigne (1536) en érine, du latin aranea « araignée », et qui désignait un crochet destiné à soulever puis maintenir écartées des chairs. La référence à l'araignée pourrait être liée à l'aspect hirsute de certaines plantes.
L'épithète alpinus qui signfie « alpin » est trompeur car la plante pousse sur toutes les parois calcaires, y compris loin des Alpes ou à assez basse altitude.


Usages

Elle est seulement cultivée comme plante ornementale.





Écologie & habitat

Elle a besoin de pierre pour s'installer et de lumière pour prendre de belles couleurs vives. On peut la trouver sur les rochers, les affleurements rocheux et les vieux murs aussi bien calcaires que schisteux, à presque toutes les altitudes, le milieu étant plus déterminant que l'altitude (de 100 à 2400 mètres ou davantage) qui accroît la vivacité de ses teintes.


Sources

- Grande flore illustrée des Pyrénées, Marcel Saule, Milan, Randonnées pyrénéennes, 1992.

- http://www.fleursdusud.fr/