« Cela me fait prendre une conscience plus fine des différences entre espèces » – Des récits pour faire fleurir les sciences participatives

Si vous aussi vous voulez témoigner, rendez-vous sur le questionnaire ci-dessous. Il est là pour vous guider, vous pourrez répondre uniquement aux questions qui vous intéressent et y déposer vos documents. Vous pouvez rester anonyme si vous le souhaitez.
Vous êtes légitime à témoigner, peu importe votre degré de participation, que vous participiez depuis une semaine ou dix ans, que vous n’ayez pas encore commencé, peu importe que votre dernière participation remonte à plus de dix ans, peu importe même si vous ne participez pas encore mais que vous avez décidé de vous lancer. Chaque témoignage compte : une photo prise sur le terrain, le souvenir de votre première observation, une rencontre marquante, ou encore une découverte qui a transformé votre regard sur la nature… Vos récits sont précieux.
Vos témoignages peuvent prendre plusieurs formes :
- un texte écrit (quelques lignes ou plusieurs pages),
- un enregistrement audio ou vidéo,
- une bande dessinée, des photos, des dessins, de l’aquarelle ou tout autre format qui vous inspire.
Il n’y a aucune attente particulière dans le format, vous pouvez faire simple et spontané avec un témoignage écrit sans forcément d’illustration ou un récit plus détaillé, enrichi de documents et d’illustrations. L’important, c’est de refléter la diversité des parcours et des expériences : qu’elles soient petites ou grandes, sobres ou créatives.
En bref : la parole est à vous !
À quel(s) programme(s) de sciences participatives avez-vous participé (ou souhaitez-vous participer) ?
« Observatoire des Saisons, Opération Papillons (Noé), Observatoire des Bourdons (Noé), Oiseaux des Jardins (LPO), Faune-Aura (LPO) »
Vous participez à ce (ces) programme(s) en tant que :
« Citoyen, citoyenne et gestionnaire d’espaces verts »
Depuis combien de temps participez-vous ?
« Depuis 2 à 5 ans »
Pouvez-vous nous raconter comment vous avez découvert les sciences participatives et ce qui vous a donné envie d’y prendre part ?
« En prenant contact avec la LPO pour un projet de refuge, j’ai appris l’existence d’Oiseaux des Jardins, et, dans la foulée, de tout un réseau de programmes participatifs. Cela rejoint ma passion pour la nature sous toutes ses formes et mon ancien rêve de faire de la recherche scientifique. Comme je suis la jardinière de l’abbaye, je bénéficie de longs temps sur place pour observer tout en travaillant. »
Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans ce (ou ces) programme(s) en particulier ?
« Justement l’observation de la phénologie des espèces que je croise, et son évolution avec le changement climatique ; une approche différente du comptage auquel je suis habituée. »
Quelles étaient vos interrogations ou vos craintes avant de vous lancer (si vous en aviez) ?
« Parviendrai-je à suivre toutes les espèces sélectionnées ? Et trouverai-je d’autres sœurs intéressées par la démarche et prêtes à m’aider ? »
Comment décririez-vous votre expérience depuis vos débuts jusqu’à aujourd’hui ?
« D’abord, l’enthousiasme qui m’a portée à choisir un peu trop d’espèces (mais bien moins que j’aurai aimé) ; la grande déception de ne parvenir à ‘recruter’ personne pour m’aider, alors que le concept me semblait très accessible pour celles qui ont un arbre préféré ; l’intérêt de l’observation, mais aussi la frustration de ne pouvoir tout suivre correctement et, en fonction de mes lieux de travail, raté de certaines observations (arrivée trop tard !). Difficulté aussi à déterminer exactement les 10% et 50%, et doute sur la première sortie des lézards : celle que je note n’est peut-être pas la première, surtout pour les lézards des murailles qui sortent dès janvier au moindre redoux.
Aujourd’hui (et depuis début juillet), je ne peux plus participer à aucun de ces programmes car je suis en cours de déménagement dans le Cotentin, sans savoir encore où je vais atterrir définitivement. Quand je serai fixée, je reprendrai les différents programmes, mais c’est fini pour le lieu que je suivais, désolée… »
Comment participez-vous à ce ou ces programme(s) ?
« Je participe seule »
Avez-vous initié d’autres personnes (amis, enfants, petits-enfants, élèves, collègues, collectifs…) ? Et si oui, pouvez-vous nous raconter comment ça s’est passé ?
« Malheureusement pas réussi… »
Qu’est-ce que votre participation vous a apporté ?
« Connaissances sur la botanique, Connaissance sur les politiques liées à la nature, Nouvelle passion »
Voulez-vous préciser ce que votre participation vous a apporté ?
« Bien qu’en tant que jardinière, je suis au courant des rythmes de la nature, cela me fait prendre une conscience plus fine des différences entre espèces. J’ignorais aussi qu’il y avait tant de programmes passionnants de sciences participatives. »
Votre participation à ce (ou ces) programme(s) de science participative vous a-t-elle amené à vous intéresser davantage à la biodiversité, à agir pour la protéger ou la valoriser, à changer votre façon de voir le monde ?
« Oui. Je m’y intéressais déjà auparavant, mais cela m’a donné un autre moyen concret de participer et me donne des pistes de nouvelles actions. »
Y a-t-il un conseil ou un message que vous aimeriez transmettre à des participant-e-s ou à quelqu’un qui hésite à participer à un programme de science participative ?
« C’est passionnant et pousse à observer des choses auxquelles on ne faisait pas attention auparavant. Cela évite de se promener « bête » et augmente l’émerveillement face à la biodiversité (plus on en connait, plus on voit ce qu’il reste à découvrir !). »
Comment imaginez-vous l’avenir de ces programmes, et qu’aimeriez-vous voir évoluer ou se développer ?
« Je trouve tout super, et regrette bien de ne pas avoir le temps de participer à davantage de programmes (p.ex. la micro-faune du sol). J’espère que cela va continuer à exister et se développer avec davantage de participants. Ce serait bien de faire d’avantage de communication large pour recruter des observateurs. »
Selon vous, en quoi les sciences participatives sont-elles importantes pour la botanique ou la société en général ?
« Pour la botanique (et la zoologie), cela augmente notablement le nombre d’observations et de données pour les scientifiques. Pour la société, cela offre une occupation intelligente et en contact avec le réel, la nature (hors écrans) et cela sensibilise à l’écologie. C’est particulièrement bon pour les enfants et les jeunes. »
Quelque chose d’autre que vous souhaitez partager ?
« Comme je l’ai déjà écrit, très grand regret de ne pouvoir participer depuis juillet… Et autre regret de ne pouvoir participer à davantage de programmes… MERCI en tout cas de nous ouvrir ces possibilités ! »
- Certains contribuent depuis des années, d’autres ont découvert un programme le week-end dernier. Il y a ceux qui ont participé à une sortie par hasard, et ceux qui se sont …
« On peut tous faire de la science, amener notre pierre et s'émerveiller » – Des récits pour faire fleurir les sciences participatives
Certains contribuent depuis des années, d’autres ont découvert un programme le week-end dernier. Il y a ceux qui ont participé à une sortie par hasard, et ceux qui se sont …