De l’utilité de la base bibliographique de Tela Botanica pour travailler sur les herbiers…

Je ne suis pas conservateur ou responsable : ni d’herbier, ni de musée. Mais je suis microspécialiste d’un petit genre comportant quelques espèces de base (diploïdes), des hybrides, et un certain nombre de taxons microendémiques (genus Sorbus)…

Je voudrais témoigner au sujet de la Base de données « Articles botaniques » sur Tela, qui m’a été très utile pour mes recherches. Je pense en effet que c’est un outil qui peut rendre de très grands services pour la valorisation scientifique des herbiers.

Les responsables de collections savent généralement les noms des principaux collectionneurs dont ils conservent l’herbier (ou une part importante de l’herbier) dans leurs institutions (incorporé ou non dans un herbier général). Ils en connaissent souvent la biographie. Mais il est plus difficile de savoir si ce collectionneur est aussi auteur… et s’il est auteur, d’en connaître la bibliographie complète… ce qui est pourtant très utile pour la valorisation scientifique d’un herbier… et dans certain cas l’identification de types.

Il y a quelques mois, j’ai montré au responsable d’un herbier l’usage que l’on pouvait faire de la Base de données « Articles botaniques » sur Tela. Nous avons renseigné la case « auteur » avec le nom d’un collectionneur dont l’institution en question conservait un herbier relativement important. Alors qu’il pensait que ce collectionneur n’avait jamais publié, il a été surpris de voir apparaître à l’écran cinq références…

Il a aussitôt renouvelé l’opération avec le nom d’un autre collectionneur pour lequel il pensait disposer d’une bibliographie exhaustive suite à l’excellent travail d’un étudiant dans de grandes bibliothèques. Résultat : une référence supplémentaire est apparue à l’écran.

Je pense que la base de données « Articles » de Tela – qui compte actuellement près de 26 000 références – n’a aucun équivalent pour les articles botaniques francophones… Et ceux-ci intéressent en priorité des institutions qui conservent bon nombre de collections d’auteurs francophones.

On peut espérer que cette base de données continuera à s’enrichir par la saisie de nouvelles revues et que pour les différents bulletins et revues déjà référencés, les contributeurs (d’institutions, sociétés scientifiques et autres) qui ont saisi les données continueront la mise à jour régulière par la saisie des articles plus récents. C’est aussi pour eux le meilleur moyen de valoriser et de faire connaître leur patrimoine bibliographique. Toutes les revues – notamment des publications locales ou régionales – ne sont pas encore référencées… – à terme, le nombre de références pourrait sans doute doubler…

Mais dès maintenant, je pense que vous pouvez en faire un très bon usage !

Cordialement

Br.C.

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