Pyrénéens, habitat et végétal

Vient de paraître : Pyrénéens, habitat et végétal
de Raphaële Garreta avec le concours de Béatrice Morisson.

– Raphaële Garreta est Chargée de mission à l’ethnologie au Conservatoire botanique national de Midi-Pyrénées. Elle est membre associé du LISST-Centre d’Anthropologie Sociale où elle participe aux recherches sur les rapports entre l’Homme et la nature.
Béatrice Morisson est diplômée en archéologie et histoire de l’art ; elle est chargée de mission patrimoine au CPIE Bigorre-Pyrénées.

– Il est admis que l’architecture d’une région, de ses monuments au petit bâti en passant par les habitations, les granges ou tout autre type de construction, exprime l’identité de cette région et en révèle la richesse culturelle.
En revanche, ce qui relève de l’organisation du végétal par rapport à toutes ces structures bâties reste très peu questionné. C’est ce que se propose de faire ce numéro de la revue les feuilles du pin à crochets. Que pousse-t-il aux alentours des cabanes d’altitude et des granges foraines, comment s’organise le jardin, quel rôle endosse la haie, comment conçoit-on le fleurissement communal… ? Autant de questions qui concernent aussi bien l’espace public que privé, les espèces sauvages que les horticoles, les potagères que les ornementales.

Pour les aborder, Raphaële Garreta, ethnologue, nous propose un voyage à travers les usages et les pratiques liés aux plantes, les faits anciens et les nouvelles données qui façonnent les façons de vivre dans une vallée haute pyrénéenne. Suivant un itinéraire qui nous mène des estives jusqu’au fond de vallée, nous découvrons la vallée d’Aure à travers les représentations que ses habitants, se font de leur environnement végétal, comment ils l’organisent et à quelles fins.
Nous découvrons alors une série de catégories transversales et d’oppositions (le propre/le désordre, ouvert/fermé, embellir) qui prennent des nuances selon qu’on est du pays, nouvel arrivant, résident secondaire ou même touriste.
La vallée d’Aure, et plus particulièrement le village d’Ancizan, sont au cœur de ce parcours. Ils le ponctuent de motifs qui leur sont propres et qui constituent la singularité de ces lieux, leur « couleur locale ». D’autres aspects relèvent d’une vision plus globalement pyrénéenne ou même montagnarde, où il s’agit de s’adapter à la pente et aux conditions climatiques particulières de ces altitudes. Enfin, il est des tendances qui, dépassant largement les particularismes locaux, s’appliquent à l’ensemble du territoire français.
Les dessins et planches d’herbier de Marcel Saule et les photographies de Didier Sorbé accompagnent avec talent ce texte sur les perceptions de notre environnement.

– Cet ouvrage est la restitution d’une étude initiée dans le cadre d’un partenariat entre le Conservatoire botanique pyrénéen/Conservatoire botanique national de Midi-Pyrénées, le Centre permanent d’initiatives à l’environnement Bigorre-Pyrénées et le Parc national des Pyrénées puis poursuivie par le Conservatoire et le CPIE Bigorre-Pyrénées. Elle a bénéficié du soutien financier du Commissariat à l’aménagement des Pyrénées (DIACT), de la Direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées, des Conseils régionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées, du Conseil général des Hautes-Pyrénées et du Parc national des Pyrénées.

– Ce n°8 de la revue Les feuilles du Pin à crochets est un volume broché,
format 25×21 cm,
96 pages dont 24 en quadrichromie, sur papier artic
volume 115g, couverture à rabat en quadrichromie sur sensation tradition 270g,
illustrations, dessins et photographie en noir et blanc et couleur.
– Les Editions du Pin à crochets :
57 rue Carnot,
64000 Pau
– Tel : 05 59 02 29 62.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.