Avec le réchauffement, les plantes de montagne migrent en altitude
Une étude détaillée d’un siècle de peuplement végétal dans les montagnes françaises a montré que les espèces migrent à raison d’une moyenne de 29 mètres par décennie vers les altitudes plus hautes, chacune à son rythme…
Interview
Ecoutez Jonathan LENOIR interviewé à ce sujet par Frédéric BENOT de la radio Fréquence Terre
C’est la première fois qu’une telle dynamique est mise en évidence avec autant de précision et sur une telle ampleur.
Comment les plantes réagissent-elles aux changements climatiques ? Comme on l’a déjà observé, quand les conditions se modifient, les populations végétales disparaissent ou colonisent. Mais on connaît mal les détails de cette adaptation, sa vitesse, les différentes entre espèces, etc.
Une équipe de chercheurs d’AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement), de l’Université Catholique du Chili et du CNRS ont réalisé une étude à grande échelle concernant les massifs montagneux français, qui constitue une première du genre.
En consultant des milliers d’inventaires floristiques établis entre 1905 et 2005, ces botanistes (Jonathan Lenoir, Jean-Claude GEGOUT, P. A. MARQUET, Patrice de RUFFRAY et Henry BRISSE) ont pu suivre sur un siècle 171 espèces (115 herbacées et 66 arbres ou arbustes). Les zones étudiées, des forêts peu perturbées par l’activité humaine, s’étendent de la surface de la mer jusqu’à 2.600 mètres d’altitude.
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De Jean-Luc GOUDET, Futura-Sciences.