Dynamique des espèces végétales dunaires par le biais de la fixation biologique (Algérie du nord)

Suite aux problèmes de désertification qui ont suivi une décennie de sécheresse des années 80, l’ensablement à causé beaucoup de dégâts aux infrastructures (villes, routes, etc…), parmi les actions entreprises par l’état algérien on peut citer l’interdiction des labours en zones steppiques, et l’Institut National de Recherches Forestières (I.N.R.F.) qui à l’instar des universités a travaillés sur la réhabilité des dunes par des actions pionnières comme l’expérimentation dans ces zones fragilisées.

L’une de ces actions expérimentales est la fixation mécanique et biologique des dunes mobiles.
Le travail que j’ai réalisé par la suite en tant qu’étudiant était d’évaluer ces travaux de fixation, que j’ai continué de suivre en tant qu’ingénieur chercheur au sein de l’I.N.R.F.

Les résultats étaient extraordinaires, car on a pu mettre en évidence la réussite de la fixation mécanique et biologique par des relevés de végétation qui montrent la remontée biologique d’espèces nouvelles dans les dunes.

Ces recherches nous ont permis d’apprécier la colonisation progressive des plantes, de classer ces espèces en familles, de voir le travail de chaque famille dans cette entreprise par le biais de la phytosociologie et des points quadrats, et également le comportement des espèces vis à vis des topo séquences (position par rapport à la dune : sommet- mi versant- bas de la dune)

NB/ (vos réponses et vos critiques m’intéressent car c’est ma première intervention dans vos pages)

Amicalement
Ahmed BRAGUE

2 commentaires

  1. La dynamique des espèces végétales est liée à celle des autres paramètres des paysages. Actuellement, ce dynamisme n’échappe pas à la « régression » du milieu steppique sous,essentiellement, l’action anthropique qui a fait naître plusieurs formes de dégradation (érosion ; surpâturage ; éradication du couvert végétal…etc). Tout cela est aggravé par le phénomène de sécheresse qui frappe la région depuis les années 80 (Cependant, la sécheresse n’est qu’une conséquence). Les dunes de sable ont colonisé le milieu au détriment du couvert végétal : Alors peut-on parler de désertification ou de désertisation?. La désertification peut toucher même les régions froides du globe terrestre sans l’éradication totale des espèces végétales mais la désertisation est propre aux régions arides et semi-arides dont la steppe algérienne fait partie. C’est une manifestation qui s’installe après une steppisation entravée par les différentes formes de dégradation. L’exemple frappant reste sans contestation la wilaya de Nâama. Convaincu de la différenciation entre les deux termes, actuellement je suis entrain de quantifier la désertisation par des mesures (RUE ; Biomasse ; précipitations) sur la région de Nâama et les résultats sont probants. Toutefois, une analyse spatiale de la désertisation doit faire l’objet de recherche sur toute la steppe algérienne avant de parler de toute forme de protection et conservation.

    Cordialement,
    Mr HADDOUCHE Idriss
    Enseignant/Chercheur
    Axe de recherche : La télédétection et la dynamique des paysages
    Milieu : aride et semi-aride
    DZUABBTlemcen Algérie

    1. Bonjour Monsieur; je suis jeune chercheur dans le domaine de la biodiversité. je voudrai que vous m’aiderez à avoir des informations en ce qui concerne la dynamique de la végétation dans une région steppique (son déroulement;les descripteurs qui réagissent sur cette dynamique…);
      Melle. SLIMANI A.
      MERCI.

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