Comment la pollution frappe les forêts de conifères

Nous sommes habitués à considérer les arbres comme des parapluies naturels. Les sapins, notamment, assurent une bonne protection : ils peuvent retenir jusqu’à la moitié de l’eau qui se déverse du ciel. Mais à proximité des zones industrielles ayant une activité polluante, mieux vaut éviter de s’abriter sous eux. Les eaux de pluies qu’ils contribuent à acheminer jusqu’au sol sont particulièrement polluées en bout de course. Ce phénomène a été étudié en détail par deux chercheurs de l’Institut des problèmes de l’écologie industrielle du Nord dépendant du Centre scientifique de Kola de l’Académie des sciences russe.

De 1991 à 1997, deux scientifiques, V. Nikonov et N. Loukina, ont étudié en détail l’acidité et la composition des précipitations dans les forêts de pins et de sapins de la presqu’île de Kola, où se trouve, entre autres, l’usine de cuivre et de nickel Severonikel, qui constitue l’une des plus grosses sources de pollution industrielle aérienne de l’Europe septentrionale. Il est à l’origine de pluies acides sur une immense étendue de forêts de conifères, tandis que la poussière contenant des métaux lourds (essentiellement du cuivre et du nickel, donc) est dispersée au loin et se dépose sur la cime des arbres.

Lire la suite de l’article du 16/07/2009, par Nicolas Quenez, sur le site de Bulletins-electroniques.com

Source :
BE Russie numéro 22 (16/07/2009) – Ambassade de France en Russie / ADIT

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