En vidéo : les plantes reconnaissent leurs frères et soeurs !
Les plantes n’ont pas d’organe de communication, et pourtant, elles peuvent reconnaître leurs semblables et les concurrents ! Les chercheurs de l’Université du Delaware ont découvert comment elles procèdent. Le secret était « underground ».
Il était déjà établi que certaines plantes pouvaient communiquer entre elles. C’est le cas des acacias qui libèrent dans les airs de l’éthylène lorsqu’ils sont attaqués par des herbivores. Leurs congénères sont ainsi prévenus et peuvent se protéger en fabriquant de grandes quantités de tanins, amères et répulsifs.
En 2007, des chercheurs de l’Université McMaster (Ontario) avaient remarqué que la roquette de mer (Cakile edentula) se méfiait des étrangers et reconnaissait, en quelque sorte, sa famille : au lieu d’entrer en concurrence entre elles, les roquettes de mer apparentées vivent en bon voisinage. Harsh Bais, des Sciences des Plantes et du Sol de l’Université du Delaware, s’est donc lancé dans des expérimentations sur l’arabette des dames (Arabidopsis thaliana) et a découvert la clef de ce phénomène : les plantes reconnaissent les exsudats racinaires de leurs parentes.
– Voir les vidéos montrant les effets de cette reconnaissance sur la croissance racinaire et lire la suite de l’article du 18/10/09, par Grégoire Macqueron, sur le site de Futura-sciences.com
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Les plantes utilisent pour communiquer des polyphénols. C’est ainsi qu’elles donnent leur états de santé, les manques de minéraux, les attaques de pathogènes ou des attaquent de prédateurs.
On est au tout début de ce « langage des plantes » en effet les polyphénols sont très nombreux.
Une société française propose un appareil portable capable de lire ces émissions. Elle s’appelle Force A et est basée à Saclay.
Cette avancée ouvre une porte dans la connaissance du végétal.
En agriculture, il y a bien longtemps que les effets de congénères ou d’espèces différentes voisines à effets + ou – sont connus.
Un ex. : la construction des semoirs à céréales (blé en particulier) calculés pour minimiser la contamination de maladies souterraines que les individus de blé se refourguent entre eux.
Daniel Chicouène.