Le MNHN met en ligne une nouvelle version de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel
A l’occasion de l’Année Internationale de la Biodiversité, le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), a mis en ligne le 14 janvier une nouvelle version du site Internet de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), désormais complété par la nouvelle base de données les Inventaires Archéozoologiques et Archéobotaniques de France (I2AF), créée officiellement en 2004, qui comprend aujourd’hui près de 4.000 sites archéologiques.
« Cette base de données bioarchéologiques est un complément majeur de la vision actuelle de la biodiversité« , souligne le Muséum dans un communiqué.
Des données naturalistes datées du Paléolithique jusqu’à nos jours
L’I2AF représente ainsi près de 35.000 contextes archéologiques (fosses, puits, unités stratigraphiques, etc.), dont les plus anciens datent du Paléolithique moyen (-300 000 ans à -30 000 ans). Tandis que le nombre de données taxonomiques enregistré pour la faune et la flore est de plus de 110.000, et est en constante évolution. Plus de 3.200 références bibliographiques sont aujourd’hui dépouillées, dont 85% appartiennent à la littérature « grise » (rapports de fouilles ou d’études de spécialistes, mémoires universitaires).
Si l’Inventaire national du Patrimoine naturel (INPN) délivre en ligne des informations sur le patrimoine naturel (espèces animales et végétales actuelles et anciennes, habitats naturels, espaces protégés et géologie) en France métropolitaine et outre-mer, la nouvelle version présente désormais des synthèses sur la présence d’une plante ou d’un animal sur le territoire français, ainsi que des cartes nationales et départementales. Une partie des données d’espèces ou de sous-espèces contenues dans la base I2AF est également présentée sur le site de l’INPN.
– Lire la suite de l’article du 15/01/2010, par Rachida Boughriet, sur le site Actu-Environnnement
1 commentaire
il y a des erreurs et ommission concernant la basse provence
a caligaris