Plantes médicinales bucco-dentaires du Languedoc-Roussillon
Les Plantes médicinales bucco-dentaires du Languedoc-Roussillon
par Henri Lamendin (de l’Académie Nationale de Chirurgie-Dentaire) et Paul Tramini (Maître de Conférence à la Faculté d’Odontologie de Montpellier) est un catalogue répertoriant 50 plantes ayant des vertus médicinales dans le domaine bucco-dentaire ainsi que leurs utilisations.
La flore du Languedoc-Roussillon est abondante. Des publications concernant les plantes médicinales se trouvant dans cette région ont déjà été faites, telles que par Pellecuer (1980) et, spécifiquement pour les vallées cévenoles, par Bruna (1997), entre autres. Mais, jusqu’à présent, parmi ces plantes, n’avaient pas été distinguées celles pouvant avoir des applications purement « bucco-dentaires ». C’est ce qui a donc été fait et quelques exemples vous sont présentés, ici. Le petit catalogue, suivant, comporte des données sur les habitats et sont signalées les propriétés ayant quelques rapports avec les indications thérapeutiques, préventives ou hygiéniques bucco-dentaires, rapportées.
Extrait : quelques plantes médicinales bucco-dentaires du Languedoc-Roussillon.
– L’aigremoine (Agrimonia eupatoria), dont la hampe fleurie peut atteindre un mètre cinquante de hauteur, pousse en lisière de forêt et en bordure des champs. Elle est astringente, anti-inflammatoire et anti-hémorragique. C’est pourquoi une décoction de feuilles séchées est recommandée, en bains de bouche, contre les aphtes, pour les stomatites et après une intervention chirurgicale en bouche.
– Le bouleau (Betula alba), qui se trouve dans les bois, est antiseptique et cicatrisant. En cas de parodontolyses, certains conseillent des cures de bourgeons, par voie interne. En applications locales, l’essence de bouleau est employée pour le traitement des aphtes et autres lésions buccales. Du bouleau dérive le « xylitol » (employé comme édulcorant) dont des études épidémiologiques ont montré qu’il était plus efficace en matière de prévention des caries dentaires que le « sorbitol » (cf. bouleau et sorbier) : diminution du risque de caries de 50 % pour le groupe « sorbitol » et de 70 % pour le groupe « xylitol », par rapport à un groupe témoin. En cure de désintoxication tabagique (ce qui a, évidemment, des incidences bucco-dentaires), des feuilles de bouleau, convenablement séchées, peuvent être fumées, en substitut.
– Le calament (Calamintha officinalis) se trouve dans les bois frais, surtout sur sols calcaires. Pour l’hygiène bucco-dentaire, on recommande toujours de mâcher à jeun des feuilles de calament, ou de prendre des bains de bouche faits avec une infusion de ces mêmes feuilles.
Des remèdes d’hier pour demain
Petites recettes pour grandes douleurs
Douleur dentaire (névralgies)
Angélique : racine mâchée, placée dans la carie ;
Arnica : « teinture aromatique » : arnica 50g., girofle 10g., cannelle 10g., gingembre 10g., anis 100g., en application.
Prévention des caries dentaires
Laurier d’Apollon : mâchonner une ou deux feuilles tous les matins.
– Consulter l’intégralité de l’article « Plantes médicinales bucco-dentaires du Languedoc-Roussillon par Henri Lamendin et Paul Tramini » dans la rubrique Publications de Tela Botanica.
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6 commentaires
Bonjour,
on n’arrive pas à le lire car le lien ne fonctionne pas !
Merci de le mettre en service car ça a l’air hyper interessant !
Stan
Merci pour cet article, les remèdes sont simples d’utilisation. Ce sont des plantes que je cueille chaque année. Je le communique à mes amis.
Cordialement Joyce 78
Bonjour,
Avez-vous essayé d’enregistrer le PDF, ou d’essayer sur un autre ordinateur ?
Marie, Tela Botanica
de Perséphone
Le lien est correct à partir du clic « droit » de votre souris…
Le sujet est axé géographique.
Salut
J’ai enfin trouvé un académicien qui ne sait pas qu’en botanique, comme en zoologie, les noms de genre commencent par une majuscule.
Je vais donc pouvoir me présenter bientôt à l’académie.
Oui, mais il s’agit de l’Académie Nationale de Chirurgie-Dentaire…
Outre le fait que les auteurs devraient se faire relire, ce qui me gêne, c’est qu’on ne sait pas la date de l’article, ni où il a été publié. Comment alors le citer ? Dommage.