La biodiversité remarquable en France : résultats de la première évaluation des habitats et espèces d’intérêt communautaire

Le service de l'observation et des statistiques met en ligne "Le Point Sur" n° 48 consacré à un état des lieux de la biodiversité.

Le service de l’observation et des statistiques met en ligne « Le Point Sur » n° 48 consacré à un état des lieux de la biodiversité.

La première évaluation de l’état de conservation des habitats et espèces parmi les plus menacés
d’Europe a été réalisée par les États membres dans le cadre de la mise en oeuvre de la directive
« Habitats, Faune, Flore ». Couvrant la période 2001-2006, elle révèle que la part des habitats
et des espèces d’intérêt communautaire en bon état de conservation en France est faible :
un habitat sur six et une espèce sur cinq
. Les situations les plus défavorables sont observées
pour les habitats marins, littoraux, dunaires, aquatiques et humides ainsi que les amphibiens,
les poissons et les mollusques. Ce premier bilan de santé constitue un état de référence auquel
seront confrontés les résultats des futures évaluations.

Face à la dégradation et la destruction des habitats
naturels qui se sont produites ces dernières décennies,
l’Union européenne s’est dotée depuis vingt-cinq ans
d’un réseau d’espaces naturels baptisé Natura 2000. Créé
en vertu de la directive « Habitats, Faune, Flore », ce
réseau inclut également des zones désignées en vertu de
la directive dite « Oiseaux ». Il vise à assurer la survie à
long terme des espèces et des habitats parmi les plus
menacés en Europe.
216 types d’habitats et 1 180 espèces végétales et
animales sont ainsi reconnus comme étant d’intérêt
communautaire par la directive « Habitats ». L’article 17
de cette directive oblige les États membres à entreprendre
une surveillance de ces habitats et de ces espèces et à réaliser
tous les six ans une évaluation de leur état de conservation.
La première évaluation portait sur la période 2001-2006.
En France, ce sont 131 habitats et 290 espèces qui sont
concernés par cet exercice qui ne s’est pas limité au seul
réseau Natura 2000. Dans chacune des régions biogéographiques
pour lesquelles la France est concernée , habitats
et espèces ont été évalués séparément. Avec 962 évaluations
réalisées (sur 2 941 en Europe), la France est le pays de
l’Union le plus concerné, devant l’Espagne et l’Italie, ce qui
traduit la richesse de la biodiversité du territoire métropolitain
et son importance au sein du réseau communautaire.

Lire la suite de l’étude : télécharger « Le Point sur n° 48 » – Avril 2010, publication du Service de l’observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable sur stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr

1 commentaire

  1. Bonjour,
    J’habite en périphérie d’une petite bourgage dans le 56. Je constate années après années qu’il y de + en + d’oiseaux et de variété d’oiseaux. (Faut oublier les cerises qui sont tjrs dévorées avant qu’elles ne soient mûres malgré les nombreux chats). Cela me donne l’impression qu’ici la biodiversité n’est pas en péril, au contraire.

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