Eléments de socio-écologie
Cette publication, par Henry Brisse et Patrice de Ruffray, fait référence à la banque de données botaniques et écologiques appelée « SOPHY » (comme PHYtoSOciologie). Les nombreux types de résultats cités pourront être complétés en consultant le site correspondant : http://sophy.univ-cezanne.fr/sophy.htm
Résumé
Les « éléments de socio-écologie » font appel à la banque de données botaniques et écologiques appelée SOPHY, installée à l’Université Paul Cézanne de Marseille.
La socio-écologie est une discipline nouvelle qui fait suite à la phytosociologie et repose sur un véritable changement de paradigme en écologie végétale. Elle donne la priorité aux être vivants et non aux relevés ; elle caractérise l’écologie des plantes par rapport à d’autres plantes, ses co-occurrentes, et non par rapport à des caractères physico-chimiques ou climatiques, par exemple ; en statistique, enfin, elle tient compte du fait que la plante est un être vivant, alors que le relevé n’est qu’un échantillon de milieu tout à fait interchangeable : plantes et relevés ne doivent pas être traités de façon symétrique.
La socio-écologie produit d’abord des résultats relatifs à l’écologie des plantes, analytiques, plante par plante, puis synthétiques, c’est-à-dire en regroupant les comportements écologiques des plantes en « phytotypes ». Elle produit ensuite des résultats relatifs à l’identification des milieux des relevés qui peuvent être mis en œuvre à l’échelle d’une région ou du pays tout entier. Elle regroupe les relevés en types de milieu ou « mésotypes ».
Elle utilise des méthodes de classification aussi bien pour les plantes que pour les relevés. La gestion ultérieure des classifications aboutit à des résultats concrets, compréhensibles et expliqués par des listes de plantes, des indices de variables, des cartes. Elle produit des résultats qui ont un sens pour les biologistes, aussi bien à l’échelle de la France que dans les plus petits détails.
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1 commentaire
Le terme socioecologie, je l’emploi depuis bientot 2 decennies tellement cela correspond aux contextes que nous decrivons dans les domaines de nos activites de gestion des aires protegees en Afrique et particulierement au Senegal que je connais le mieux.
Il est facilement comprehensible, mais les cliosonnements interdisciplinaires font que le terme ne s’utilise dans les disciplines specialisees. Est-ce par orthodoxie, ou bien est ce que c’est une du neologisme.
En tout cas j’aurai souhaite avoir plus d’information sur le concept qui traduit quelque une certaine realite qui transcende les approches disciplinaires. j’espere avoir l’opportunite de revenir sur la question avec des personnes interessees. Merci