Sommet de Cancun sur le climat : il n’y aura pas d’accord, mais…

Un an après Copenhague et son « échec », l'ambiance est morose à la veille du 16e sommet de l'ONU sur le changement climatique, qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre au Mexique. On sait déjà qu'il n'en sortira aucun grand accord, mais le résultat sera peut-être à la - faible - hauteur des attentes... « On peut arriver à un accord partiel » explique à Futura-Sciences Brice Lalonde, ambassadeur de la négociation française.

Un an après Copenhague et son « échec », l’ambiance est morose à la veille du 16e sommet de l’ONU sur le changement climatique, qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre au Mexique. On sait déjà qu’il n’en sortira aucun grand accord, mais le résultat sera peut-être à la – faible – hauteur des attentes… « On peut arriver à un accord partiel » explique à Futura-Sciences Brice Lalonde, ambassadeur de la négociation française.

Dimanche, 192 délégations internationales arriveront à Cancun, une station balnéaire du Mexique, au sud-est du pays, à la pointe de la presqu’île du Yucatan. Elles viendront participer à deux grandes réunions : la seizième convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques (CCNUCC), alias COP 16 (pour Conference of Parties), et la sixième conférence des parties du Protocole de Kyoto, ou CMP 6, où travaillent les pays signataires du protocole dit de Kyoto.

On est bien loin de l’enthousiasme qui avait précédé COP 15, le précédent sommet à Copenhague. En décembre 2009, il avait suscité un immense intérêt de la part du public et la petite sirène de la capitale danoise avait vu défiler 45.000 personnes, y compris une kyrielle de chefs d’États qui avaient fait le déplacement à la fin de la réunion.

Cette fois, à deux jours du début des discussions, les commentateurs et les futurs négociateurs annoncent tous que le résultat sera, au mieux, modeste. « Nous pouvons atteindre un accord partiel qui nous donnera une feuille de route jusqu’au prochain sommet de Durban [COP 17, NDLR] et pour l’après-Kyoto [le protocole de Kyoto prendra fin en 2012, NDLR] » nous explique Brice Lalonde. Ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique (depuis 2007), il s’apprête à partir pour le Mexique pour défendre les positions françaises, qui se veulent, nous dit-il, « pragmatiques ».

Lire la suite de l’article du 26 novembre 2010 par Jean-Luc Goudet sur le site Futura-Sciences.com

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Image d’illustration : Logo du 16e sommet de l’ONU – COP 16 – Mexico 2010

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