La végétation des mares temporaires méditerranéennes de la Corse

À Télécharger / Cet article publié dans le Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, en hommage à l'hydrobiologiste Bernard Roché, présente une synthèse sur la végétation des mares temporaires méditerranéennes de la Corse.

À Télécharger / Cet article publié dans le Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, en hommage à l’hydrobiologiste Bernard Roché, présente une synthèse sur la végétation des mares temporaires méditerranéennes de la Corse.

Résumé
Les mares temporaires méditerranéennes sont un habitat prioritaire au niveau européen, et bien représenté en Corse. L’article :
1. expose les origines de ces mares temporaires en Corse ;
2. donne un aperçu de leur localisation (fig. 1) ;
3. présente les principaux caractères des espèces adaptées à cet habitat et donne la liste des taxons végétaux observés en Corse dans cet habitat ;
4. précise les ensembles de communautés végétales en fonction des différentes écophases (d’inondation et d’assèchement) et de la stratification (fig. 2) ;
5. décline la classification phytosociologique détaillée des groupements végétaux de toutes les mares temporaires méditerranéennes de la Corse ;
6. fournit les listes de groupements pour un certain nombre de mares temporaires de la Corse ;
7. résume les principales menaces actuelles, ce qui nécessite des mesures de gestion.

On nomme « mares temporaires méditerranéennes « des écosystèmes
occupant, dans la région méditerranéenne, des biotopes périodiquement inondés et composés de groupements végétaux bas, géophytiques et thérophytiques et de zoocoenoses à petits invertébrés (cladocères principalement). Les biotopes de ces mares sont des dépressions endoréiques, de superficie et de profondeur variables, inondées de la fin de l’automne à la fin du printemps par de l’eau douce oligotrophe (parfois mésotrophe) et s’asséchant très fortement à partir de la fin du printemps.
Les étangs saumâtres littoraux qui s’assèchent au cours de l’été
ainsi que les bordures périodiquement inondées, à substrat eutrophe, des étangs et des marais ne font pas partie des « mares temporaires méditerranéennes ». Au niveau européen, l’habitat « mares temporaires méditerranéennes « est un habitat prioritaire (code Natura 2000 : 3170) (Note 1, p 53)
Ces mares, présentant des espèces rares, ont attiré, depuis longtemps, l’attention des botanistes et écologues (BRAUN-BLANQUET, 1936 ; MALCUIT, 1962 ; QUÉZEL & ZEVACO, 1964 ; BARBERO, 1965 ; ZEVACO, 1966 ; BARBERO, 1967).
La Corse présente un assez grand nombre de telles mares (Fig. 1). Leur écologie n’a été étudiée qu’à partir de 1992, d’abord par l’université de Corse, puis grâce à des programmes où se sont impliqués l’office de l’environnement de la Corse (OEC) et la direction régionale de l’environnement (Diren) (Note 2). En ce qui concerne la végétation, ces études ont fait l’objet de rapports (Lorenzoni, 1997 ; Marchetti, 1997 ; ASTERE, 2002, 2004, 2007) et de publications (LORENZONI & PARADIS, 1997, 1998, 2000 ; PARADIS
& al. 2002 ; PARADIS & POZZO DI BORGO, 2005 ; PARADIS & al. 2008, 2009).
Le but de cet article est de présenter une synthèse sur la végétation des mares temporaires méditerranéennes de la Corse, tenant compte des études précédentes et des études en cours.
Dans la suite du texte, dans un but de simplification, nous écrirons uniquement « mares temporaires », mais il s’agit de «mares temporaires méditerranéennes ».

– Consulter l’intégralité de l’article « La végétation des mares temporaires méditerranéennes de la Corse  » dans la rubrique Publications de Tela Botanica.
– Télécharger l’article au format PDF (44 pages, 2.1Mo).

Cet article a été publié dans le Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, N° 728-729 (2009), p. 19-61. Tout le numéro correspond aux communications présentées lors d’un colloque en hommage à l’hydrobiologiste Bernard Roché.
Sommaire du bulletin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.