La botaniste de Damas

LIVRE / De Simone Lafleuriel-Zakri chez les éditions Encre d'Orient.

LIVRE / De Simone Lafleuriel-Zakri chez les éditions Encre d’Orient.

En ce XIIIè siècle de notre ère, le monde musulman est agité. Pourtant, en Syrie, en 1240, alors que tout vacille autour de lui, Ibn Baytar, médecin, botaniste et pharmacologue andalou renommé, s’attelle à une œuvre monumentale : un recueil des médicaments simples et des aliments.
Avec l’aide d’Hasifa, la botaniste de Damas, qui copie et protège le précieux manuscrit, il initie une science nouvelle, la phytothérapie, si prisée de nos jours.

Passion d’amour du côté d’Hasifa ; passion de la découverte du côté d’Ibn Baytar ; passion d’apprendre et de transmettre partagée par tous ceux-là qui viennent d’Andalousie, de Perse, du Soudan ou du Maghreb ; passion de constituer un empire musulman : tel est le grand élan, qui fait converger vers Damas médecins, juristes, astronomes, poètes et musiciens.
Vaste fresque foisonnante où se rencontrent une civilisation et une culture raffinées, ce roman est dominé par la haute et noble figure de la botaniste de Damas, femme d’exception pour une époque exceptionnelle.

L’auteur :
Simone Lafleuriel-Zakri qui vit à Paris, réside plusieurs mois par an à Alep en Syrie. Elle se rend fréquemment dans le monde musulman pour raisons de conférences, reportages et participations à diverses activités culturelles.
Licenciée ès lettres et titulaire d’un DEA d’histoire. Passionnée d’histoire et de géopolitique, elle consacre son travail à une meilleure connaissance du monde arabe : ses sociétés, sa culture comme ses paysages. L’histoire des
sciences arabes l’intéresse particulièrement dans les domaines des sciences naturelles et de l’agronomie. Elle a travaillé plusieurs années à l’Institut d’Histoire des Sciences de l’Université d’Alep en Syrie, y a côtoyé les plus grands spécialistes en la matière et collabore toujours aux travaux de cette institution unique en
son genre dans le monde arabe.
Auteur de nombreux articles et études dans des revues françaises ou
arabes, elle a participé à la rédaction de l’ouvrage: Sciences et technologie en Islam (Unesco). Elle est l’auteur également de Syrie, berceau des civilisations paru chez ACR et en cours de réédition.

L’avis des éditeurs :
Un ouvrage extraordinaire de précision historique sur le monde des plantes et de la médecine arabe. Une somme sur l’univers médical et médicinal arabe médiéval.
Pour les amateurs d’orientalisme intelligent et les amoureux des plantes. Une décoction pleine d’arôme…
Écrit par l’une des plus grandes spécialistes des plantes et de l’Arabie médiévale, dans la grande lignée d’un Maxime Rodinson!

Informations pratiques :
La botaniste de Damas
Simone Lafleuriel-Zakri
éditions Encre d’Orient, 2010
Format 150X240
496 pages
1 carte, 2 annexes

EAN : 9782362430060
Prix indicatif : 23€

Pour se procurer l’ouvrage :
Ouvrage disponible en librairies
– Commander l’ouvrage en ligne sur www.deslivres.com

4 commentaires

  1. Je le lirai bien sûr. Mais je réagis à la phrase suivante : « il initie une science nouvelle, la phytothérapie ». C’est exagéré, surtout quand on sait que Ibn al-Baytar cite abondamment dans son Traité des simples Dioscoride et ses prédécesseurs arabes.

    1. De SZakri et à propos de la Botaniste de Damas. Mais oui c’est exagéré mais c’est l’éditeur qui a publié cet avis. Il était emballé… Bon, si vous voulez plus de détails, je vous répondrai. Mais déjà, le premier tirage a été épuisé en moins de deux mois et à notre surprise. La réimpression est en cours. Le livre sera en vente de nouveau à la fin du mois. J’ai a apporté quelques corrections de coquilles. On a eu un problème avec la première correction, mais maintenant tout est OK ! Mon histoire suit la rédaction du Traité des simples… Mais j’ai voulu surtout raconter l’époque de ces savants et la vie probable de l’Andalou quand il s’est installé à Damas, la vie quotidienne des gens sur fond de guerres et de conflits internes permanents, les savants que rencontrait Ibn Baytar au Caire et à Damas, de ceux dont on ne parle jamais, et évoquer la géopolitique qui , à mon avis, n’a pas beaucoup changé ! Bon, c’est un roman mais très historique : ex: l’histoire d’amour par exemple suit les codes donnés par le grand poète Ibn Hazm , et j’ai mis l’ambassadeur de ce royaume du kanem  » Soudan Libye « pour différentes raisons : l’une étant en fin de roman d’envoyer une des copies du manuscrit au Maghreb où on la retrouva au 19e siècle …Merci SZ

    2. oui certes mais non seulement il les cite mais ce ne sont pas les seules anciennes références il cite par exemple aussi l’Agriculture nabathéenne, et etc…dont Costus Agriculture grecque.. et en plus il les examine les textes de ces auteurs et les corrige ou le complète… Aucun auteur n’est cité tel quel sauf si cela parait juste ou si Ibn Baytar ne connait pas le simple.ce qu’il précise et met un doute..Il critique très souvent Galien ou ceux des prédécesseurs qui se sont trompés…Ces erreurs surtout quand elles ont répétées le mettent même en colère. Cette somme n’est jamais une simple compilation c’est une Somme raisonnée et par exemple cette précision à l’article sycomore en arabe jomaïs … ».j’ai transcris ici les paroles de Galien sur le perséa, quoique ce ne soit pas ici, le lieu mais……et ….parce que des auteurs célèbres se sont gravement trompés à propos du sycomore en faisant dire à Galien… » et etc et c’est une très longue rectification… d’ailleurs dans un autre idem :… » cependant je m’étonne d’une chose..;c’est que les paroles de Galien… ne soient pas reproduites .. » et etc…

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