Des relais locaux Tela Botanica, qu’en pensez-vous ?

Le réseau compte aujourd'hui plus de 17000 membres, difficile de réunir tout le monde ailleurs que sur Internet ! Parce qu'ils nous semblent important que le réseau puisse également vivre à travers des échanges physiques et plus conviviaux, nous nous interrogeons sur la mise en place de relais locaux. Qu'en pensez-vous ?

Le réseau compte aujourd’hui plus de 17000 membres, difficile de réunir tout le monde ailleurs que sur Internet ! Parce qu’ils nous semblent important que le réseau puisse également vivre à travers des échanges physiques et plus conviviaux, nous nous interrogeons sur la mise en place de relais locaux. Qu’en pensez-vous ?

Comment évolue le réseau ?

Le réseau Tela Botanica est largement conçu comme un outil de communication, d’échange, de productions communes dans le monde de la botanique. C’est une réponse à l’abandon de la science consacrée à l’étude des végétaux et des autres disciplines naturalistes à tous les niveaux de l’enseignement et de la recherche. Dans ce contexte, les échanges d’expériences et la transmission des compétences entre botanistes professionnels et amateurs, débutants et experts, paraissent indispensables pour développer les connaissances sur les plantes.

Un réseau qui s’agrandit
Depuis la création du réseau en 1999, celui-ci ne cesse de s’agrandir (voir les statistiques) et compte actuellement plus de 14000 inscrits. Consultation d’eFlore, de la lettre d’actualités, diffusion d’offres d’emploi, annonce des sorties terrain, questions sur les forums, partage d’observations et de photos… chacun en fonction de ses envies, du temps dont il dispose, de ses compétences s’engage librement pour la botanique.

Le développement d’outils web
Pour permettre à chacun de s’impliquer, l’association s’attache à développer des outils web collaboratifs (eFlore, Carnet en ligne, espace rédacteur…). Ces outils facilitent l’échange entre les membres et permettent à chacun de monter des projets collaboratifs à une échelle nationale voire internationale.

Et les rencontres physiques dans tout ça ?
Face à un réseau qui grandit, à des outils tournés vers le numérique, les temps de rencontres se font plus rares, et semblent plus difficile à organiser (voir le compte rendu des dernières rencontres en 2005).

Que pensez-vous de créer un réseau de relais locaux ?

Quel intérêt ?
L’implication du réseau Tela Botanica au niveau local doit se faire en tenant compte des spécificités de chaque territoire. Beaucoup d’initiatives locales existent déjà, au travers d’associations botaniques ou naturalistes notamment. Il ne s’agit aucunement de se substituer à elles mais plutôt de les valoriser ou encore d’utiliser les outils et/ou compétences du réseau pour contribuer au développement de leurs projets.

Exemples :
– Un projet d’inventaire de la flore par une association locale
=> Le réseau Tela Botanica dispose d’outils qui permet de saisir ses données, de les rendre visibles en ligne, de mobiliser les botanistes de son territoire…

– Une sortie naturaliste ouverte à un large public
=> On peut trouver sur le réseau des fiches d’animations pédagogiques, des outils d’aide à la détermination. Et on peut aussi annoncer sa sortie via le réseau pour toucher un nouveau public.

Quel rôle pourrait jouer les relais ?
Bien que de nombreux didacticiels et modes d’emploi existent en ligne, il est toujours plus simple (et plus agréable ?) de découvrir ces outils à plusieurs.
Formés aux outils du réseau et au travail collaboratif, ces relais pourraient accompagner localement les initiatives du territoire et valoriser ces initiatives.

Comment on s’y prend ?
On ne part pas de rien ! Voici un historique des actions menées autour des questions de transmission des savoirs sur les plantes et d’échanges d’expériences ces deux dernières années au sein du réseau.

Donnez votre avis !
A vous de réagir à cette idée en postant un commentaire en bas de l’article : est-il utile de créer un réseau de relais locaux Tela Botanica ? Pensez-vous que ça puisse répondre à un besoin sur votre territoire ? Y a-t-il des initiatives déjà existantes ? Souhaitez-vous vous impliquer sur ce projet ? Autant de questions sur lequel nous aimerions avoir votre avis :).

En fonction de l’intérêt de chacun pour ce réseau de relais, des outils collaboratifs (liste de discussion, wikini…) pourront être mis à disposition afin de construire collectivement ce projet.

Marie PICARD
Tela Botanica

Wordle: Réseau

17 commentaires

    1. Tout à fait d’accord avec l’idée !
      De plus celle-ci semble déjà bien approfondi. Cela permettrai un échange de savoir sur le terrain ce qui est tout de même bien différent que de simples échanges de mails et/ou de photos.
      De plus il me semble important d’impliquer les associations actuelles pour ne pas trop disperser le travail qui est fait, mais bien le mettre en commun !
      En résumé la réflection déjà établie me semble très intéressante !

    2. Tout à fait d’accord pour ne pas « doubler » les associations de terrain. Il s’agirait plutôt de les impliquer,ou du moins les adhérents qui le souhaitent, dans une relation entre Tela et les associations botaniques et naturalistes de terrain. Cela permettrait de faciliter les échanges d’informations des associations vers Tela et tous les botanistes du réseau, et en retour de mieux informer les associations des outils et des potentiels de Tela. Sur ce point il n’y a pas du tout de concurrence, mais bien une véritable complémentarité.

      Daniel

  1. Il vaut la peine d’utiliser ce qui existe déjà, donc les différentes sociétés botaniques régionales.
    Tela Botanica devrait tenir à jour la liste des différents groupes botaniques pour que les membres de Tela Botanica puissent choisir ce qui leur convient.

  2. Je trouve ce projet très bien et je suis volontaire pour participer.
    Je ne suis pas très ancien sur Tela, et je trouve l’esprit du projet global Tela excellent.
    J’avoue que j’ai l’impression de n’avoir pas encore compris la moitié des potentialités. C’est donc déjà une idée pour un relais local !
    Ce que je peux apporter……le fait que je ne suis pas spécialiste et donc peut-être une autre vision de l’outil.
    (département 34)

  3. Bonjour à toutes et tous!
    Dans l’idéal des relais locaux seraient une belle réalisation. L’idée de pouvoir se rencontrer et partager les informations de visu. Mais tout est une question de temps disponible pour choisir des activités réseau-local. Comment impliquer les asso qui existent. Utiliser les réseaux existants (même en dehors de la botanique) comme les cafés-lecture ou autres lieux associatifs pour poser là une antenne?
    Pour moi qui vis à la campagne et circule beaucoup de par mon métier-passion (conteur) j’apprécierai de savoir qu’à tel endroit il existe un lieu, un réseau, un point de rencontre non virtuel pour échanger et partager les découvertes et enthousiasmes.

  4. La création de « sous-réseaux », impliquant des initiatives, des projets, des individus géographiquement proches et susceptibles de se rencontrer, de collaborer me semble excellente. Cela pourrait stimuler le nombre d’informations transmises par Tela Botanica, en particulier les projets participatifs, et surtout faciliter la possibilité d’y participer …..

  5. Je trouve qu’il s’agit d’une excellente initiative; bien que navigant sans (trop) de problèmes sur internet, je continue à croire à la rencontre et aux échanges -pour de vrai-.
    j’avais lancé un message sur tela pour contacter les inscrits de mon secteur pour connaitre leurs pratiques, sorties , etc…et je pense qu’une mise en commun et une organisation locale serait un plus pour toutes les personnes s’intéressant à la botanique.
    Je suis partante

  6. Bonne idée mais je suis déjà tellement prise par des activités associatives !
    Sur le Morbihan, je veux bien être un relai des informations de réunions vers des professionnels qui connaissent la phyto.
    J’ai rencontré plusieurs personnes qui connaissaient tera sur Lanester, ils se reconnaitront peut-être… Pour les champignons, il existe déjà une association très active.
    Il est vrai qu’échanger lors de la réunion mycologique de septembre ou octobre à Ploemeur serait intéressant, pourquoi ne pas leur demander ?

  7. L’idée de relai me séduit, étant assez éloigné de villes importantes (de 30 à 80 km).
    Je ne sais si je pourrais participer, et sous quelle forme, mais, en temps qu’enseignant technique en gestion des milieux naturels, cela m’intéresse.

  8. L’idée s’inscrit dans la juste continuité du réseau, mais comme il a été indiqué dans les commentaires et le texte, les réseaux botaniques locaux existent déjà avec les sociétés botaniques, linnéennes, etc.

    Je trouverais cela dommage de rajouter un élément supplémentaire qui disperserait alors les forces dans plusieurs organisations locales plutôt qu’une seule. Ce serait plus intéressant au contraire d’apporter une force nouvelle à des assoc plutôt sénescentes pour la plupart et d’apporter des idées nouvelles. Tela Botanica pourrait avoir un rôle central dans ce travail car elle possède déjà cette compétence de centralisation des idées et des données.
    Les gens motivés par tel ou telle thématique sont les bienvenus dans ces structures pour proposer des sorties, activités, ateliers, symposiums et autres conciliabules. Les associations sont demandeuses de propositions !

  9. Oui en effet, plutot que de disperser des forces déjà un peu limitées, mieux vaut optimiser l’existant.
    Tela pourrait par exemple organiser des « rencontres Tela » une fois par an dans un lieu à chaque fois différent, en co-organisation avec une ou plusieurs associations locales elles-mêmes membres de Tela.
    Cela serait je pense un très bon compromis, qui doit pouvoir aussi etre assez efficace et très très enrichissant sur le plan humain.

    C’est sur ce modèle qu’opère l’OPTIMA à l’échelle du bassin méditerranéen, tous les 3 ans dans un pays différent, une organisation nationale prend en charge l’évènement en partenariat direct et très fort avec le bureau de l’OPTIMA basé en Sicile.

  10. Je suis partant pour m’engager dans le travail proposé ; je trouve la polémique sur le risque de doublons avec d’autres associations un peu stérile:
    Il ne s’agit pas de créer des activités concurrentielles mais complémentaires.

    Pistes de travail possibles:
    – Recenser et localiser les espèces locales
    – Actions en direction du grand public :
    aide à la détermination, sorties de terrain, sentiers botaniques ,etc

    Michel GUIRAUD – Ariège

  11. Pas trop d’accord. Je ne comprends pas l’intérêt en fait.
    Tela existe sur la toile, c’est un outil web, il n’y a pas de rencontres « physiques » cela nous l’avons déjà ailleurs. Par contre nous communiquons davantage, différemment et mieux je pense.
    Et quel bonheur de ne pas y voir (ou moins) les diverses barrières habituelles entre les individus et l’aspect hiérarchique et rigide des associations (surtout certaines :-))
    Alors refaire ce que nous avons/connaissons déjà ? Ou refaire un autre niveau associatif terrestre ? Je vois bien les outils web et donc tela comme quelque chose d’aérien, au-dessus, nous reliant. Alors redevenir rampant… Bof.
    Je préfère plutôt l’idée de faire évoluer l’outil Tela vers quelque choses qui n’existe pas déjà, auquel on pense même pas.
    Bon j’arrête de râler…

    Marie

  12. Bonjour,

    Bien sûr pas question de doubler ce qui existe déjà, mais on pourrait peut-être envisager une carte de France (outre-mer compris), voire une mappemonde ! sur laquelle chacun pourrait inscrire sa ou ses localisations ; le Tarn dans mon cas.

    Bonne journée,
    Bernard.

  13. Je suis pour.
    Un antenne par département.
    Un programme d’animation annuel.
    Des sorties terrains, généralistes, thématiques, découverte de lieux, de milieux, d’un genre…
    Des formations aux outils Tela botanica.
    Utilisation des compétences des télabotanistes participants.
    Favoriser les rencontres de proximité et la constitution de sous groupes locaux pour multiplier les rencontres.
    Jean

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