Trouver la traduction d’un mot en anglais
Les meilleures ressources en ligne à consulter pour traduire les termes botaniques les plus obscurs.
La terminologie technique concernant les plantes pose des problèmes, mais on arrive généralement à s’y retrouver, parce que le référent est une réalité relativement objective. Par contre, les mots qui relèvent de réalités administratives, institutionnelles ou plus généralement de l’organisation de nos sociétés sont rarement bien traités dans les dictionnaires usuels, car ce sont des réalités liées à un pays ou une culture particulière, et qu’elles sont souvent floues.
Voici quatre astuces pour trouver le mot mystère :
– Bab.la a été conçu sur le principe de l’encyclopédie Wikipédia et est entièrement gratuit. Il compte actuellement 24 langues et 37 dictionnaires tels que français-anglais, français-espagnol, français-italien, français-allemand. Il est développé constamment en ajoutant de nouveaux mots et expressions idiomatiques, ainsi qu’en étendant ses services : forum, jeux, etc.
Il propose un outil unique, les phrases d’exemples qui permettent aux utilisateurs de comprendre le contexte dans lequel utiliser un terme donné.
– Google a une fonction « define » : assez étonnante, car elle permet de trouver les phrases qui correspondent à la définition d’un terme (je ne sais par quel algorithme). Pour l’utiliser, taper define: mot_français. L’avantage est aussi de tomber sur des sites bilingues.
– Wikipedia a des articles sur à peu près tous les domaines de la connaissance. En cherchant une page avec le mot mystère, vous pourrez d’abord cerner les divers sens du mot. En cliquant dans le bandeau de gauche sur English (ou tout autre langue), vous aurez en principe la page équivalente dans la langue considérée. L’avantage est qu’il y a tout lieu de penser que cette page a été écrite ou révisée par un locuteur natif de cette langue, et qu’elle offre ainsi un bon niveau de fiabilité.
– Le Grand dictionnaire québécois est une mine de données, avec souvent des commentaires pertinents. Cela se comprend quand on sait que légalement, les Canadiens sont obligés de publier tous leurs documents officiels en deux langues, et sont donc confrontés aux néologismes dès qu’ils apparaissent.
– Il existe de nombreux dictionnaires bilingues sur Internet. Parmi les meilleurs, on peut citer WordReference et Linguee. Ce dernier reproduit des phrases réelles en entier, et permet ainsi de situer le mot ou la locution en contexte.
Il ne reste plus qu’à faire son choix.
Michel Chauvet
Fiche pratique réalisée suite à un échange sur le forum Traduction !
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Image d’Illustration : Domaine public
6 commentaires
Merci encore à Michel Chauvet pour son travail de recherche et de synthèse des échanges !
merci, très utile !
Attention, la fonction define: de Google est de plus en plus aléatoire et ne ressemble en rien à ce qu’elle était auparavant… Dommage car c’était effectivement très pratique !
Je suis d’accord, google est très pratique mais pas très précis. Si on ne connaît pas trop la terminologie, on peut arriver à de très mauvais résultats. Le mieux c’est d’essayer 2 ou 3 sites et evaluer les mots qui les moteurs de recherche nous presentent.
Vous avez également TermSciences qui vous permet de trouver des synonymes et des traductions anglaises.
Le dictionnaire européen IATE peut être d’un grand secours dans certains cas.
Je trouve deux autres sites très utiles:
http://www.efloras.org/glossary
et
http://www.mobot.org/mobot/glossary