Bon plan pour tous les pollinisateurs
Après les sciences participatives … le financement participatif !
Depuis le mardi 24 février, l’Opie (l’Office pour les insectes et leur environnement) sollicite votre aide pour soutenir notre grande campagne de financement participatif intitulée « Bon plan pour tous les pollinisateurs »
Pourquoi ?
En 2015, l’Opie va encore plus loin dans son engagement en faveur de tous les pollinisateurs, avec le Plan national d’actions en partenariat avec le
ministère de l’écologie.
Ce plan d’actions en faveur des insectes pollinisateurs sauvages est unique
car global. Il ne se focalise pas sur une seule espèce, mais sur l’ensemble
de nos petits pollinisateurs, dans tous leurs lieux de vie.
L’abeille domestique, celle que l’on élève pour son miel, n’est pas le seul
insecte pollinisateur. En France, des milliers d’espèces pollinisent dans
l’ombre nos plantes agricoles et sauvages : mouches, guêpes, abeilles
sauvages, bourdons, punaises, papillons, scarabées…
Afin de couvrir le budget nécessaire à l’élaboration, la coordination et au
lancement de ce plan, nous avons lancé une campagne de financement
participatif sur la plateforme KissKissBankBank, 62% de l’objectif final ont
déjà été réunis grâce à plus de 100 contributeurs ! Il reste 15 jours pour
participer vous aussi.
Comment ?
En participant, partageant, likant, relayant… et surtout en en parlant autour de vous au maximum !
Votre participation va nous aider à terminer l’élaboration de ce plan, et à
la mise en place d’actions concrètes sur tout le territoire national, et
dans tous les secteurs d’activité.
>> Accéder à la campagne Kisskissbankbank « Bon plan pour tous les pollinisateurs » : kisskissbankbank.com/fr/projects/bon-plan-pour-tous-les-pollinisateurs
>> Accéder à la page Facebook : facebook.com/bonplanpourtouslespollinisateurs
Merci à vous !
Toute l’équipe de l’Opie
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Images d’illustrations : Opie sur Kisskissbankbank, Bourdon-Michelmarly Observateur Spipoll
8 commentaires
Je ne trouve pas normal que l’État fasse financer ses plans nationaux d’action via du crowdfunding. Ou plutôt je trouve honteux de passer par kkbb plutôt que par les impôts ! Quelle est cette aberration ?
Bonjour,
Ce n’est pas l’état qui a lancé cette campagne mais bien l’Opie. Les crédits du ministère de l’environnement étant régulièrement sabrés, les crédits alloués à l’Opie pour cette action l’ont aussi été, comme pour beaucoup d’associations.
Donc que fait-on ? Il faut bien sortir ce plan malgré tout, et nous n’avons pas les moyens en fonds propres de boucler le financement de notre travail.
Nous avons choisi cette option plutôt que de ne rien faire 😉
Mathieu
Comme Florent, je trouve que la mention du ministère est aberrante puisqu’il se désengage. L’Etat est bien content que ce soit Coluche qui ait fondé les Restos du coeur, toujours ça qu’il n’a pas à payer. Il peut ensuite donner tout notre argent à la réalisation de Grands Projets Inutiles qui bétonneront un peu plus la France. Sur un autre plan, il suffirait au ministère d’interdire les néonicotinoides et tous les pollinisateurs se porteraient mieux. Quelle hypocrisie de sa part !
Nous sommes d’accord sur le constat.
Mais que faut-il faire ? Râler contre l’état et ne pas agir ?
Mathieu
On entend souvent les apiculteurs dire que les abeilles apportent un service immense à l’agriculture (et accessoirement à la flore sauvage) par la pollinisation, entendu qu’il s’agit là des abeilles domestiques. En tant qu’apiculteur moi-même je ne peux qu’être d’accord mais… pour avoir observé mes abeilles butinant dans des prairies au printemps, j’ai bien vu que de nombreux autres pollinisateurs sont présents (sauvages ceux-là). J’y vois là une immense face cachée de la réalité : les pollinisateurs sauvages sont au moins aussi importants que l’abeille domestique pour la pollinisation. Je n’entends pas les apiculteurs le dire. Il me semble que les évolutions des populations de pollinisateurs sauvages sont moins connues, moins suivies. De plus ceux-ci ne bénéficient pas de l’aide de l’apiculteur pour survivre à un environnement qui se dégrade (en particulier pour survivre aux nouveaux prédateurs, nouvelles maladies et nouvelles molécules toxiques). Ils doivent donc être en grand danger. Il me semble que mettre en évidence que l’abeille domestique ne fournit qu’une fraction du service, et que les conditions difficiles de sa survie peuvent être considérées comme des indicateurs des dangers encourus par les polinisateurs sauvages, joueraient en faveur de la flore et de la faune sauvage, mais aussi en faveur des apiculteurs et de l’agriculture en générale: donc de tout le monde. Des infos là-dessus ?
Nous sommes bien d’accord.
Nous avons pu mettre en évidence grâce au protocole Spipoll (Suivi photographique des insectes pollinisateurs, 20 minutes d’observation photographique précisément sur une espèce de plante en fleurs) que l’abeille mellifère ne représente qu’environ 6% des visiteurs (toute espèces florales confondues, sur plus de 160 000 données depuis 5 années)…
Il y a une transformation, un progrès, les grand syndicats apicoles, depuis deux ou trois ans, parlent de « l’abeille et des pollinisateurs sauvages ». Mais ces derniers ne sont pas leur gagne-pain…
Mathieu
Félicitations à l’Opie et à tous les participants à la campagne ! Celle-ci à atteint son objectif financier ! Véronique
Merci ! =) Et merci à tous les contributeurs ! Oui, effectivement, objectif atteint et dépassé, il reste encore deux jours pour contribuer ! 😉
Mathieu