Les capacités peu connues des plantes

VIDEO / Une telabotaniste, partage avec nous une conférence de Stefano Mancuso.

VIDEO / Une telabotaniste, partage avec nous une conférence de Stefano Mancuso.

En tant que débutante, je suis fascinée par la découverte des plantes et ce matin, une vidéo m’a confirmé que ce sont des êtres encore plus merveilleux que ce que j’imagine.

« Les plantes sont des organismes vivants capables de voir ! L’hypothèse a été publiée dans une revue scientifique par le professeur italien Stefano Mancuso. Pourtant, d’après nos connaissances, elles n’ont pas d’yeux ni de système nerveux. Cela vaut bien quelques explications.

Les plantes nous regardent. Elles ont la capacité de déchiffrer les choses qui sont autour d’elles. Stefano Mancuso est le directeur du laboratoire de neurobiologie végétale de l’université de Florence en Italie. Comment est-il arrivé à formuler cette hypothèse ? Il prend l’exemple d’une plante qui vit au Chili : la Boquilla trifoliolata :

« Cette plante a une extraordinaire capacité au mimétisme. Elle grimpe à l’arbre et ses feuilles prennent l’aspect des feuilles de l’arbre. Autrement dit, elle change sa morphologie, sa couleur et sa consistance. Ses feuilles peuvent devenir plus grosses, plus fines et même se faire pousser des épines ! »

Lire l’article de Denis Gentile, « Stefano Mancuso : « Les plantes sont capables de voir ! » », 28/09/2016 sur Positivr.fr

Delphine Roch-Louvion

6 commentaires

  1. Un bel exercice de rhétorique, avec l’art de faire passer des spéculations pour des réalités. Intelligence, conscience, jeu… et j’en passe, quand rien ne le démontre pourtant, au-delà de notre irrépressible aspiration à voir les plantes comme nos cousines. Bref, un beau moment de rêve que ce documentaire, mais quoi de plus en vérité ? Pour info, j’ai lu Brillant Green, du même auteur, où tout est dans cette même tonalité qui flatte notre besoin d’émerveillement, mais déforme insidieusement les concepts en jouant sur les mots. On y apprend non seulement que les terminaisons racinaires recèlent chacune un cerveau, comme cela est présenté dans cette vidéo, mais aussi que les chloroplastes sont les yeux de la plante. Je dois dire qu’hélas, tout cela ne me fait même pas rêver, pas même une seconde, tant l’usurpation est patente…

    1. Bonjour, j’ai gardé votre titre car à bien des égards il s’applique à la nature et tout particulièrement aux plantes, parmi lesquelles on trouve d’excellentes usurpatrices ! Combien de corolles manipulent les pollinisateurs par exemple ? Les plantes perçoivent à minima la lumière solaire, c’est déjà pas mal. Et vu leur diversité elles n’ont sûrement pas fini de nous étonner.
      De nombreux exemples d’organisation collective montrent qu’on n’a pas nécessairement besoin de système nerveux pour développer des relations environnementales (au sens littéral) et inter-spécifiques intelligentes. On n’est pas obligé non plus de croire ce qu’on nous raconte mais on peut observer avec une très grande ouverture d’esprit. Notre intellectualité qui individualise les choses et les êtres, et notre indécrottable orgueil nous empêchent de découvrir et de comprendre ce qui nous est inconnu. Ayant éliminé toute croyance, cela m’évite bien des pièges qu’ils soient irrationnels ou rationnels. J’observe la nature et je la laisse me livrer -ou pas- ses secrets, qu’ils soient minimes ou incroyables ! C’est passionnant et infini…

    2. Connaissez vous les travaux de JEAN MARIE PELT ,
      Votre jugement est péremptoire et franchement tendancieux ! « une secte » ?
      Beaucoup d’expériences montrent que les plantes communiquent et possèdent bien des comportement d’intelligence…
      Aérez vous l’esprit en allant vous promener dans la nature !
      RAY

    3. A propos de « notre besoin d’émerveillement », c’est plutôt pour moi une impérieuse nécessité, une composante inhérente et indispensable à la perception de la beauté, elle-même composante primordiale de l’univers… et j’ajouterai que je n’ai aucun besoin d’y croire. L’émerveillement né d’une relation d’observation du spectacle naturel est en lui-même une forme de compréhension de la nature et du monde.
      En plus de la passion, il y a un petit côté volontairement provocateur dans la vidéo, c’est peut-être cela qui vous a bloqué ?

    4. M’attendais-je à susciter vos commentaires à la suite du mien ? Je n’ai aucune vérité à délivrer, cela va de soi ; donc, rien de {péremptoire} dans mon propos ; et {secte}, ai-je même prononcé ce mot ? Ce que je défends comme vous le défendez aussi, c’est une attention première au monde sensible, vraie, authentique et poreuse, non intellectualisée mais au contact direct du vivant. Et surtout libre de toute injonction, rebelle aux discours qui flattent en nous, à l’évocation les plantes, une vision maladroitement et vainement zoocentriste du vivant. S’émerveiller, ce n’est pas nécessairement se laisser manipuler par les rhétoriciens, n’est-ce pas ? Un désaccord toutefois, il n’y a pas de {provocation} dans les propos de Stefano Mancuso. Il suffit d’avoir lu quelques-unes de ses publications, notamment avec Monica Gagliano, pour écarter définitivement une telle hypothèse.

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