Interview Sauvages de ma rue : Région PACA, relais collectivité porteuse du programme

Franck Quenault, ex-chef de projet Biodiversité de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et responsable pour le Schéma Régional de Cohérence Ecologique nous raconte le mariage entre le programme Sauvages de ma rue et la Région PACA !

Franck Quenault, ex-chef de projet Biodiversité de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et responsable pour le Schéma Régional de Cohérence Ecologique nous raconte le mariage entre le programme Sauvages de ma rue et la Région PACA !

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L’historique du projet dans la Région…

« Avec une histoire qui remonte à trois ans, le programme Sauvages de ma rue est tout d’abord arrivé par le biais de l’aménagement numérique. En ayant un caractère pédagogique et informatique, dans un premier temps le programme répondait au besoin de désenclavement numérique de la région. C’est dans un deuxième temps que l’aspect sciences participatives et l’aspect botanique ont été pris en compte et ont renforcé la relation entre la Région PACA et l’association Tela Botanica. Ces deux aspects correspondaient à une des orientations clés de la « Stratégie globale pour la biodiversité en Provence-Alpes-Cote d’Azur ». Cette orientation est basée sur la « connaissance et diffusion de la connaissance et des informations » » – domaines sur lesquels le programme Sauvages de ma rue a été fondé.

La pertinence du programme et du réseau

Comme Franck Quenault le souligne, le programme Sauvages de PACA joue un rôle important en liant les enjeux et mesures politiques (zéro pesticide) aux actions concrètes : perception des dites « mauvaises herbes » et l’impact sur la gestion différenciée.

« Vos actions sauvages sont imbriquées dans la mesure « zéro pesticide » et elles sont tellement importantes qu’elles peuvent avoir un impact direct : un jardinier ne va plus utiliser de pesticides. Le lien entre les mesures et le citoyen c’est les sciences participatives ! » – met en avant Franck Quenault ayant suivi la dynamique et la naissance de Sauvages de PACA.

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Quels intérêts ?

«Pour la région il y a un intérêt quantitatif qui est important. Effectivement, plus il y a des communes impliquées, mieux c’est. Quand il y a plus de personnes qui participent au programme c’est encore mieux. Après, l’aspect qualitatif est aussi très important : le fait qu’une action conduite par une unique association [Tela Botanica] va pouvoir fédérer des relais ancrés sur le terrain comme notamment les partenariats réalisés avec le CPIE CP et E4. La pertinence du programme c’est aussi le développement d’actions avec le milieu associatif et les relais locaux qui en découlent. »

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Le plus du programme

« Travailler avec un laboratoire de recherche c’est plus qu’enrichissant, c’est une ouverture ! » – en se référant au partenariat entre le programme Sauvages de PACA et le Laboratoire Population Environnement et Développement (LPED). Le laboratoire est responsable de l’analyse scientifique des données collectées dans le cadre du programme Sauvages de PACA. Christine Robles et Valérie Montes, chercheuses référentes du programme au LPED, apportent des premiers résultats scientifiques à l’échelle de la région. Vous pouvez consulter le bilan complet du LPED pour l’année 2015.

Le défi futur

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« C’est facile de faire la botanique avec quelqu’un qui dispose de beaucoup de temps libre pour s’investir. C’est facile de faire de la botanique avec des enfants pendant les sorties périscolaires. Maintenant j’aimerais bien savoir comment faire pour capter le public de 18 ans qui rentre dans la vie publique? »

Cette question met en évidence toute une génération de potentiels observateurs, qui ont parfois besoin d’avoir un premier contact avec la botanique pour s’ouvrir à ce monde de découvertes. Ce premier contact est possible avec nos programmes de sciences participatives tel que Sauvages de ma rue ! Tout est dans la communication et l’animation : le programme Sauvages de ma rue peut toucher encore plus de monde.

Quel est le rôle d’un relais collectivité porteuse du programme Sauvages de ma rue ?

pas de alt pour cette image, sozDans le cadre de la Stratégie globale pour la biodiversité, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur soutient depuis 2013 Tela Botanica afin d’ancrer le programme Sauvages de ma rue sur le territoire régional.

Comment ?

En déclinant le programme Sauvages de ma rue en Sauvages de PACA : outils numériques, pédagogiques et de communication ont été adaptés et se retrouvent sur le site sauvagesdepaca.fr. Le CPIE Côte Provençale ainsi que l’association E4 ont été sélectionnés par Tela Botanica et la Région PACA (Comité de pilotage) pour reprendre l’animation régionale du programme dès 2016. Le réseau d’acteurs relais locaux s’agrandit grâce à la mobilisation de villes et villages relais (Salon de Provence, Marseille,Touët-sur-Var, Toulon, etc.) et la formation d’animateur relais du programme Sauvages de PACA. Depuis 2013, plus de 170 relais ont été formés au programme Sauvages de ma rue en région PACA.

Sauvages de PACA est un projet piloté par Tela Botanica et la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur qui le finance. Sauvages de PACA est animé par le CPIE Côte Provençale et l’association E4. Il est une déclinaison du programme Sauvages de ma rue.
Sauvages de ma rue est un observatoire de la flore urbaine co-fondé par Tela Botanica et le Muséum national d’Histoire naturelle. Sauvages de ma rue fait partie du programme de sciences participatives du MNHN, Vigie-Nature.

Illustrations : site Sauvages de PACA – Licence CC by SA

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