Frelons asiatiques, arrêtons-les !

Contribuez au projet Eurofrelon !

Contribuez au projet Eurofrelon !
Eurofrelon est un projet participatif de chercheurs de l’INRA et du CNRS sur le frelon asiatique (Vespa velutina).
L’objectif est de comprendre les différentes adaptations qui favorisent l’expansion de ce redoutable petit prédateur, afin de mieux en réguler les populations.

Un peu plus d’infos sur le projet

Le frelon asiatique à pattes jaunes Vespa velutina est un prédateur d’abeilles et d’autres
insectes introduit en France accidentellement en 2004.
Maintenant présent dans une grande partie de l’Europe, sa vitesse d’expansion augmente
dangereusement : Mais pourquoi ? Est-ce un transport passif par l’homme ? Et si c’était
aussi une évolution des populations ?
En effet, le climat et le temps depuis lequel ils sont présent dans une région pourraient
faire développer à ce frelon de nouvelles caractéristiques physiques (taille, poids, taille
des ailes etc…), qui changeraient sa vitesse de vol.
Grace à la capture de
fondatrices partout en Europe,
nous voulons comprendre ces
mécanismes évolutifs. Les
résultats de cette étude
permettront
de
mieux
caractériser les populations
suivant leur environnement, et
d’ainsi mieux comprendre et
suivre l’invasion, dans le but de
mettre en place des stratégies
de régulation adaptées, mais
également de mieux anticiper
leur expansion !
En associant des mesures
directes de morphologie
et de génétique, des
chercheurs de l’INRA et
du CNRS vont tenter de
répondre
à
cette
question.

Comment participer ?

Si vous souhaitez participer à cette étude, il vous suffit d’envoyer des fondatrices, capturées dans votre région avant qu’elles nidifient, en suivant les recommandations.

> Etape 1 – Fabriquer un piège

> Etape 2 – Congelez les fondatrices

> Etape 3 – Envoyez-les !

Retrouvez toutes les informations sur le site web du projet

Téléchargez le pdf illustrant la fabrication du piège sélectif (PDF, 212 ko)
—————
Images d’illustrations : extraites du flyer

15 commentaires

    1. Ce piège est simple mais il a été réfléchi et conçu dans le cadre d’une étude scientifique, il est donc adapté au mieux pour jouer son rôle.
      Avez-vous lu les détails de la fabrication du piège ?
      sinon, cliquez sur : site web du projet/construisez votre piège sélectif/cliquez ici/rendez votre piège sélectif.
      Il est important d’en suivre les instructions. Petit rappel :
      – La présence de bière dans le mélange est un répulsif pour les abeilles.
      – La taille de l’ouverture principale empêche l’entrée dans le piège du frelon européen et papillons.
      – Les perforations sur le coté permettent aux plus petits insectes de s’échapper.
      – Il faut vérifier régulièrement le piège pour prélever les reines de frelon asiatique et libérer les autres insectes s’il y en a.

    2. Sans remettre en cause l’échantillonnage pour cette étude, je voulais souligner que l’Opie (office pour les insectes et l’environnement), avec FNE, dénonce l’impact du piégeage sur les pollinisateurs (dont les abeilles domestiques ne représente qu’une faible part).
      Je ne peux pas mettre le lien vers le communiqué, mais je suppose qu’il se trouvera à partir de l’un ou l’autre site des structures.

      Et pour ceux qui tentent les pièges (quelque soit le contexte), tant qu’à faire de la mortalité d’insectes, trouvez des entomologistes locaux qui pourront transformer en données ces captures.

    3. En effet, les pièges « classiques », contenant un liquide sucré, tuent les insectes par noyade. Je rappelle :
      – qu’avec le type de piège choisi pour cette étude, où c’est une éponge propre imbibée de liquide qui est placée au fond du piège, aucun insecte piégé n’est tué.
      – Qu’il faut libérer les insectes piégés par erreur.
      – Que ces pièges ne doivent être placés que pour une durée limitée, de mars à mai.
      En suivant toutes les recommandations, il devrait n’y avoir que peu de victimes
      co-latérales.

    4. En fait, sur le flyer destiné au grand public (celui réalisé par Alexis Collin et qui a été diffusé dans la lettre de Tela Botanica du 30 mars) il y a un plan du piège qui ne mentionne ni l’éponge, ni les ouvertures permettant aux autres insectes de sortir : « une bouteile plastique avec le goulot retourné […]n’hésitez pas à multiplier les pièges dans vos jardins ! », « c’est facile et gratuit ! »

      … et ça fait peur : on imagine déjà le bouillon grouillant des insectes englués dans le sirop de cassis !

    5. Bonjour,
      C’est très bien de dénoncer, mais que proposez-vous pour stopper la progression de cette espèce hyper-invasive ? Suggéreriez-vous de ne rien faire et s’en accommoder ? En ce cas vous avaliseriez la fin proche de l’apiculture, déjà mise à mal par l’agrochimie et le varroa, mais aussi des espèces en équilibre dont la niche écologique est occupée de force par V. velutina, à commencer par V. crabo. Mon expérience du piégage montre que s’il est correctement mené, il est très sélectif. En 2017, du 16 au 31 mars avec 4 pièges, j’ai capturé 28 V. velutina pour un seul V. crabo. Se sont prises une vingtaine de guêpes, principalement V. germanica, en bonne part relâchées et quelques papillons eux aussi partiellement sauvés. Une quantité non négligeable de « mouches », que je suis incapable d’inventorier, a péri dans ces pièges, c’est vrai, et je ne sous-estime pas leur rôle dans l’écosystème. Mais elle vient en déduction de celles qu’auraient consommé les frelons capturés et leur future descendance. J’ose émettre l’hypothèse que le solde en est positif, sans la moindre preuve je vous le concède.
      Les positions extrêmes, telle que celle que vous prônez – vous avez omis dans vos référence le MNHN qui lui aussi proscrit le piégeage mais ne propose rien alors qu’il devrait être à la tête des études – sont bien souvent peu pertinentes.

    6. Il me semble qu’une molécule nocive au frelon asiatique a été trouvée.

      De là à dire qu’il faut attendre qu’elle soit diffusée et le laisser progresser en attendant…

    7. Laurent Jarrige,

      Il ne s’agit pas d’accepter la fin de l’apiculture mais d’admettre qu’il est illusoire de vouloir tout contrôler dans la nature et que nous ferions bien de laisser à la nature le soin de réparer nos bêtises.

      Cessons déjà de détruire le frelon européen – Vespa crabro – car il semble capable de détruire les nids de frelons asiatiques !

    8. Vous le dites vous même, cette espèce est « hyper invasive ». Penser qu’il est possible d’enrayer l’avancée de l’espèce voir de « l’éradiquer » est totalement illusoire, il faut apprendre à vivre avec. Et ne pas faire n’importe quoi en attendant !

      Les Frelons asiatiques, comme les autres espèces envahissantes, sont très nombreux sur le front de colonisation (frontière entre zone déjà colonisée et zone non encore colonisée), puis les densités de populations vont diminuer, se réguler et l’espèce prendra sa place dans les écosystèmes… L’histoire de la vie sur terre ce n’est que ça, la colonisation de territoires par des espèces, la disparition d’autres… (Mais il est vrai que l’Homme joue un rôle d’accélérateur considérable.)

      Piéger de façon sélective autour des ruchers attaqués pour diminuer la pression de prédation semble tout à fait raisonnable pour « ménager la chèvre et le choux », piéger n’importe comment et n’importe où au printemps, beaucoup moins…

    1. C’est l’alcool que les abeilles n’aiment pas. Vin blanc, bière ou autre produit alcoolisé devraient avoir le même effet.

  1. Merci de bien vouloir lire le lien « site web du projet » et de suivre soigneusement le protocole si vous souhaitez participer à cette étude.
    Je rappelle que dans ce cadre, après la capture de 10 reines, les pièges sont à retirer.

    1. J’ai supprimé le flyer de présentation du projet Eurofrelon : il s’avère que les informations qu’il contient ne sont pas à jour et peuvent s’avérer dangereuses pour les pollinisateurs (notamment la fabrication du piège). Véronique – Tela

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.