La Phytosociologie Synusiale Intégrée pour les nuls

Dans le dernier numéro de la Garance Voyageuse, vous avez peut-être remarqué un article sur la phytosociologie synusiale intégrée proposé par Philippe Julve. Parce que cet article vaut le détour et qu'il vous aidera à mieux comprendre cette belle discipline, la Garance Voyageuse et Tela Botanica vous le partage hors magazine ;)

Nota : Ce document est extrait du dernier numéro 125 de la Garance Voyageuse dans lequel il se lit en mode « double page ». L’outil de visualisation PDF permet de choisir les options d’affichage : cliquez sur l’icône outil (») puis sélectionnez « doubles pages, impaires à gauche » pour lire l’article en mode « double page ». Merci pour votre compréhension.

  • La Garance voyageuse N°125

    Le numéro de printemps de La Garance voyageuse vous emmène à la découverte de quelques plantes que vous pourrez rencontrer lors de vos prochaines promenades : cuscute, grande berce ou berce …

4 commentaires

  1. Merci pour cet article extrêmement intéressant. Une question toutefois : la phytosociologie synusiale a-t-elle un intérêt pour la cartographie des habitats ? Car finalement, les strates se superposant, il n’est alors possible de les cartographier qu’à l’échelle de la phytocénose. Dans ce cas, comment intégrer et valoriser le niveau des synusies lors de l’étude des habitats naturels ?

    1. La PS synusiale a un grand intérêt pour la cartographie des habitats puisqu’elle permet un inventaire plus clair car basé sur une typologie beaucoup plus simple : en distinguant par exemple les groupements annuels et vivaces herbacés, on élimine tous les assemblages (quasi infinis) possibles entre ces deux types biologiques. Ensuite, une cartographie est toujours avant tout une question de base de données et de rendu cartographique : en approche synusiale, on s’oblige à pointer les espèces caractéristiques des différents groupements, et la base de données est alimentée avec ces points. Ensuite seulement se pose la question du rendu cartographique. De mon point de vue, il est particulièrement pertinent de produire différentes cartes par type biologique (synusies annuelles, herbacées vivaces, ligneux bas, etc.), c’est un type de rendu très proche de la réalité et parfaitement lisible. Ce qui pose réellement de gros problèmes sont les cahiers des charges qui obligent à rendre une seule couche (points, lignes et polygones confondus), ce genre de contrainte mène obligatoirement à un rendu quasi illisible.

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