Vu sur la toile #38

Découvrez les articles, vidéos et podcasts qui ont attiré notre attention ces dernières semaines. A la une cette semaine : "Sciences participatives : mettez-vous dans la peau d’un botaniste", un article à lire sur Le Parisien.
Isabelle Fournel - Tela Botanica CC BY-SA

A la une : "Sciences participatives : mettez-vous dans la peau d’un botaniste" sur Le Parisien

« Vous l’avez peut-être remarqué : des arbres bourgeonnent en ce moment. Curieux ? Vous pouvez, en tant que citoyen, jouer les observateurs et aider la science à mieux comprendre ce phénomène.

«Y’a plus de saisons. » Cette formule météo éculée, dont se moquent les climatosceptiques, fait aujourd’hui rire jaune les botanistes. Car ils sont aux premières loges pour constater que la nature ne se drape plus systématiquement aux couleurs de l’automne quand l’été s’achève.

Le 12 octobre, ce jardinier l’a constaté avec surprise : « Mes poiriers sont en fruits et en fleurs. » Deux jours plus tôt, un habitant de Poulx (Gard) remarquait que « les stenbergies (NDLR : une espèce de plante aux fleurs jaunes) sont en retard de trois à quatre semaines pour la floraison alors que les crocus safran pointent.»

Sur le réseau Tela Botanica, qui produit des données au service de l’ensemble des botanistes, les floraisons anormales d’automne suscitent de nombreux commentaires de ce type. Depuis 2015, les amoureux des plantes et des fleurs sont de fait invités par l’Observatoire des saisons à relever ces phénomènes de « nouvelles floraisons » à une période où les arbres sont censés ne plus bourgeonner et où l’on commence à ramasser les feuilles à la pelle dans les parcs.

Si les botanistes de Tela Botanica s’intéressent à ces situations inhabituelles, c’est parce qu’elles constituent des « indicateurs d’un dérèglement du rythme saisonnier de certaines espèces ». »

Extrait de l’article sur Le Parisien

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1 commentaire

  1. J’ai écouté le podcast de France inter sur le pin de Norfolk. Le terme « pin » associé à l’adjectif « colonnaire » est également utilisé en Nouvelle-Calédonie pour désigner une (parfois plus) des 13 espèces endémiques d’Araucaria : l’Araucaria columnaris. Tout d’abord on ne peut pas rejeter le terme pin pour désigner les Araucarias puisqu’il est illusoire de chercher des correspondances exactes entre les noms vernaculaires et les noms scientifiques des espèces. Gardons « pin » dans les noms vernaculaires bien établis même si effectivement Araucaria et Pinus sont deux genres bien distincts de conifères.
    Dommage de laisser entendre aux auditeurs qu’il n’existerait que deux espèces d’Araucaria au monde : le Pin de Norfolk et le « Désespoir des singes », alors qu’on en dénombre au total 19, dont 13 sont endémiques de Nouvelle-Calédonie (certaines très menacées par les feux et les mines). Ce sont des arbres dits « archaïques », de vrais fossiles vivants descendants de l’époque du Gondwana.

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