La nature des plantes : une nouvelle web-série du MNHN

Le Muséum national d'Histoire naturelle lance une nouvelle web-série « La nature des plantes », pour découvrir les grandes serres du MHNH et la nature des plantes ! Découvrez le premier épisode :"Des feuilles parapluies".

« La nature des plantes » est une web-série produite par le MNHN en 5 épisodes à découvrir tous les quinze jours sur sa chaîne YouTube et sur la page Facebook du Jardin des Plantes.

Présentation du premier épisode « Des feuilles parapluies »:
« Dans ce premier épisode, zoom sur les feuilles des arbres sous les tropiques. Comment se sont-elles adaptées à ce milieu où l’eau est si abondante ? Quelles sont leurs caractéristiques ? En quoi diffèrent-elles des plantes en zone méditerranéenne ? Marc-André Selosse, botaniste et professeur au Muséum, nous emmène voir ces feuilles aux formes si particulières. »

8 commentaires

  1. Les plantes déploient depuis la nuit des temps et continuent de déployer des efforts et du génie pour s’adapter à leur milieu à un point d’intelligence tel qu’on peut se demander si ce n’est pas le milieu qui finit par se soumettre aux plantes qui l’habitent.
    merci au Museum pour ces belles informations.
    cordialement,

  2. Si la nécessité d’un bon écoulement de l’eau de pluie a une influence sur la forme des feuilles, elle va indirectement en avoir une sur l’aspect de certains oiseaux appelés en anglais » leafbird » (oiseaux-feuilles) classés dans la famille des Chloropsidae. Il s’agit d’un phénomène de mimétisme à but protecteur. Comme leur nom l’indique ces oiseaux sont entièrement ou principalement de couleur verte comme les feuilles, mais en plus leur forme fuselée et leur bec allongé les rendent semblables aux feuilles dont il est question ici. Si les jeunes sont entièrement verts, ainsi que les femelles, pour les mâles la face peut être noire et bleue (Chloropsis sonnerati et C. cyanopogon), évoquant une feuille commençant à se déssècher par son extrêmité. Chez Chloropsis aurifrons, le front est en plus jaune, imitant un aspect complémentaire de l’altération d’une feuille, quant à Chloropsis hardwickii c’est la ventre qui est jaune, y compris chez la femelle, évoquant une feuille de ficus dont l’un des cotés du limbe aurait jaunI.
    Il est bien sûr très difficile de repérer ces oiseaux dans les forêts de Thaïlande. Le seul moment c’est quand il volent vers le haut, car dans le sous-bois protégé du vent, il n’y a pas raison de voir une feuille partir toute seule vers la canopée.

  3. Beaucoup de plaisir à regarder et écouter cette leçon de botanique ! Des explications très claires et pleines de délicatesse. De la poésie avec l’oeil du scientifique !

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