L’espèce végétale de la semaine #1 Cymbalaire des murs (Cymbalaria muralis)

Chaque mercredi, sur la page Actualités de Tela Botanica, vous trouverez un post créé par l'association Gentiana sur une espèce de la flore sauvage urbaine. Chaque espèce mise en avant est observable dans le cadre du programme de sciences participatives Sauvages de ma rue.

La Cymbalaire des murs

Pour cette première semaine, nous mettons le cap sur la Cymbalaire des murs (Cymbalaria muralis), espèce formant des petites fleurs toutes en couleurs. À votre tour de la reconnaître dans la rue !

Cymbalairedesmurs
Image par Gentiana

Participez à Sauvages de ma rue

Et pourquoi ne pas participer au programme Sauvages de ma rue ?

Porté par Tela Botanica et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), Sauvages de ma rue vous invite à dresser une liste des espèces de la flore sauvage rencontrées dans les rues. Les données récoltées sont ensuite mises en ligne et sont accessibles à tous.

Gentiana, société botanique dauphinoise, Dominique Villars, vous propose cette année des sorties et des formations Sauvages de ma rue. Votre groupe passionné de botanique pourra aussi devenir un groupe local relais isérois du programme tout en étant accompagné par Gentiana.

Pour en savoir plus sur Sauvages de ma rue, vous pouvez vous rendre sur le site de Gentiana et sur celui de Tela Botanica.

À la semaine prochaine !

Gentiana, société botanique dauphinoise, Dominique Villars

15 commentaires

  1. Bonjour,
    Une remarque d’un simple amateur
    Cymbalaria muralis est très fréquente dans le Bugey (01 Ain) et semble apprécier les constructions en calcaire. Surnommée dans certains ouvrages « la ruine de Rome », elle se déssèche complétement en été, certaines années, pour mieux renaitre grace aux graines accrochées aux fissures des murs. Elle est visitée par les insectes.
    Sur le mur de la maison, elle pousse parfois à plus de deux mètres de haut.

    Merci à Tela Botanica pour tous ces chapitres très interessants.

    Patrick Paubel

  2. j’ai fait des tentatives pour essayer de l’implanter sur un mur calcaire où elle n’était pas présente mais sans succés. Peut être faut il arriver à récupérer des graines ?
    En tout cas, merci pour ces informations sur la Ruine de Rome.

  3. Ici, à Belle-Ile en Mer, les murs sont en pierre de pays, soit un schiste (ou tuf), roche plutôt acide et la Cymbalaire des murs est très abondante dans la ville du Palais (sur les vieux murs). Rare au XIXe siècle, elle est maintenant commune dans le Massif armoricain.

    1. Attention,

      je ne sais pas si c’est le cas pour la cymbalaire, mais des plantes calcicoles comme la Chélidoine (Chelidonium majus) profitent du mortier utilisé pour monter ou jointer les murs. Or le mortier est souvent un mélange contenant du ciment. Les ciments sont élaborés à partir d’un mélange d’environ 80% de calcaire et 20% d’argile.

  4. Elle se plait beaucoup dans le Finistère ou il fait doux et le climat est humide. Elle devient chez moi une envahissante déterminée, elle arrive à passer sous la peinture exterieure récente de la maison , elle se fraie en chemin et rentre dans de minuscules espaces Je trouve qu’elle porte bien son nom !

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