Médaille d’or pour la Ficaire

La ficaire, une championne qui s’impose sur le podium printanier, avant les autres…

Lorsque le printemps s’annonce, ses délicates attentions se font sentir et réveillent nos sens à l’unisson avec la nature !

Exit le froid, les intempéries et la grisaille, bienvenue à la douce chaleur du soleil de fin d’hiver…

C’est le moment que choisissent les premières sauvageonnes pour s’épanouir crânement, à l’instar de la lumineuse ficaire.

Elle a attiré mon regard par une belle journée de février ! Je ne m’attendais pas à la voir si tôt prendre ses aises avec ses congénères, formant un parterre d’un jaune éclatant !

J’ai d’ailleurs appris sur wikipedia qu’on l’appelait ‘éclairette’, entre autres petits noms plus ou moins sympathiques.

Pas étonnant avec sa fleur en étoile d’un étincelant jaune lustré qui illumine les sous-bois !

Le revers de la médaille (d’or bien sûr !) est que son développement précoce (qui m’enchante) et prolifique, gêne les autres plantes à se reproduire normalement.

Mais ce jour-là, elle a ensoleillé mon cœur et a inspiré cette prosaïque prose que je partage avec les amoureux des trésors que Dame Nature offre généreusement à ceux qu’elle aime !

10 commentaires

  1. Je ne vois pas qu’elle « gêne les autres à se reproduire normalement »… Entre autre, elle commence très tôt son cycle alors que peu sont déjà levées, et ses rosettes de feuilles disparaissent assez rapidement, pendant que d’autres espèces s’installent.

  2. À Montréal, la ficaire est envahissante dans certains parc-nature et même au Jardin botanique, elle n’est pas indigène au Québec.. En début de mai, elle fleurit, chez nous en même temps que les premières fleurs printanières.

    1. Merci pour votre commentaire qui confirme ce que j’avais lu. Son caractère précoce et son système racinaire le développement d’autres plantes indigènes. Ce n’est peut-être pas le cas en France.

    1. c’est tout à fait vrai, mais ce sont les racines qu’on doit utiliser, ce qui n’est pas évident, sous peine de saccager un joli parterre qui peut-être ne refleurirait plus.

    2. Effectivement les racine ont des petits tubercules attachés qui peuvent rappeler les hémorroïdes sur les veine d’où la théorie des signatures qui le plus souvent était un moyen mnémotechnique plutôt une croyance en la désignation divine du remède. En effet ces petites tubercules contiennent des saponosides qui in-situ pouvaient calmer les douleurs.

  3. La ficaire est une de mes fleurs préférées. En effet ces grandes fleurs jaunes en étoile à 8 branches en général représentent l’arrivée du printemps. Ce ne sont peut-être pas les toutes premières fleurs, le séneçon commun ou la drave printanière peuvent les devancer. Mais ce sont celles qui se voient facilement et en grand nombre. Cette plante forme souvent de grands parterres un peu partout dans la nature et on les repère facilement. Étant très précoces, elles ne gênent en rien les autres plantes, la floraison, le plus souvent dans les parties boisées, se terminant à la mi-avril. Cette année les toutes premières fleurs sont apparues vers le 25 février, soit avec une quinzaine de jours d’avance sur un calendrier moyen. Pour moi cette espèce est un excellent indicateur pour un début de saison, elle aurait pu être intégrée dans les plantes à suivre de l’ODS.

  4. Je laisse la ficaire faire de beaux tapis le long de mon allée. Il n’y a que dans le potager que j’en enlève avant les semis.
    La plante est comestible avant la floraison : velouté de feuilles avec pommes de terre, feuilles dans les salades … Un petit goût acide dont il faut profiter en fin d’hiver, maintenant, c’est trop tard !

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