Un épisode de gel à risque pour la végétation vient d’avoir lieu en France #gel2022

Vous avez été témoin de dégâts causés par cet épisode ?  Les chercheurs du CNRS et d'INRAE ont besoin de votre aide pour évaluer l'ampleur des dégâts afin d’étudier la vulnérabilité des différentes espèces à ces épisodes de gel qui sont de plus en plus fréquents.

Évaluer l'ampleur des dégâts causés par les gelées tardives

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Les dégâts de gel sur la végétation sont de plus en plus fréquents du fait d’un redémarrage de plus en plus précoce de la végétation.

La fréquence, l’intensité et l’ampleur de ces dégâts à l’échelle nationale motive la communauté scientifique à se mobiliser pour évaluer la vulnérabilité des différentes espèces dans les années à venir. Pour cela, vos observations seront particulièrement précieuses. Elles permettront d’améliorer la capacité des chercheurs à anticiper ces événements dans le futur dont la fréquence risque de s’accroître.

Dégâts de gel sur plusieurs espèces et plusieurs organes
Exemples de dégâts de gel sur noyer, pommier, platane, micocoulier, cerisier, abricotier, chêne. Photos par Aline Faure, Frédéric Jean, David Alletru

Comment contribuer ?

Nous vous invitons à nous faire part des informations suivantes pour chacune de vos observations :

  • nom de l’espèce (ou variété) touchée,
  • lieu des dommages (point géo localisé ou nom de commune),
  • le pourcentage de dommage (<10 ; <25 ;<50 ; >50%),
  • organe touché (bourgeon, feuille, fleur, jeune fruit),
  • stade de développement de la végétation (bourgeons gonflés, bourgeons en train de s’ouvrir, feuilles sorties, fleurs sorties, jeunes fruits en formation),
  • situation (plante/arbre isolée, plante/arbre en massif).

Vous pouvez partager vos observations grâce à cet outil de saisie. Pensez à bien expliquer les dégâts observés en commentaires et surtout à joindre des photos.

Lien direct vers l’outil de saisie Gel 2022

Les observations dont les plantes sont identifiées à l’espèce seront visibles sur cette cartographie.

Contact

Merci pour vos contributions !

Contact :
isabelle.chuine@cefe.cnrs.fr
presse@inrae.fr

6 commentaires

  1. Les gelées tardives telles que celles de cette année et de l’année dernière ne sont pas plus fréquentes qu’avant. Ne succombons pas à l’alarmisme ambiant. Par contre les variétés et les espèces implantées au cours de ces dernières années sous la pression commerciale et l’attrait du nouveau et du beau (stt pour les esp ornementales) sont certainement à l’origine de phénomènes que l’on ne voyait pas auparavant. On se contentait, avant, de variétés et d’espèces bien adaptées au milieu.
    Cet élément me parait très important à prendre en compte dans votre étude.

    1. Bonjour,
      Comme indiqué dans l’article, les dégâts de gel sur la végétation sont de plus en plus fréquents du fait d’un redémarrage de plus en plus précoce de la végétation. D’où l’importance de suivre ces épisodes.
      Belle journée à vous,
      Aurélie pour l’équipe Tela Botanica

    1. Bonjour,
      Je ne comprends pas bien votre commentaire.
      Comme indiqué dans l’article, les dégâts de gel sur la végétation sont de plus en plus fréquents du fait d’un redémarrage de plus en plus précoce de la végétation. D’où l’importance de suivre ces épisodes.
      Belle journée à vous,
      Aurélie pour l’équipe Tela Botanica

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