Mission Flore : partez à la recherche du Bunias d’Orient

Cette Mission Flore vous propose de partager vos observations sur le Bunias d’Orient (Bunias orientalis), espèce exotique envahissante. Elle a pour objectif de mieux connaître sa répartition et de mesurer son expansion afin de pouvoir la gérer dès son apparition.

Mission Flore : Bunias d’Orient

En 2021, une nouvelle Mission Flore a vu le jour. En partenariat avec l’association Gentiana, cette mission a pour but de nous faire parvenir les données sur la répartition du Bunias d’Orient sur la métropole grenobloise ou ailleurs.

Le Bunias d’Orient (Bunias orientalis) est une exotique envahissante, originaire de l’Est de l’Europe et d’Asie. Le Bunias d’Orient peut dominer le reste de la végétation, on assiste ainsi à une réduction de la diversité du cortège végétal. Le développement excessif de cette espèce dans les parcelles agricoles induit une perte de rendement et de valeur nutritive des prairies. De plus, sa forte production de nectar pourrait détourner les pollinisateurs des espèces indigènes.

Comment reconnaître le Bunias d’Orient ?

Quelques caractéristiques sont importantes pour être certain de l’identification de cette espèce :

  • Le lobe terminal des feuilles est souvent terminé par un fer de hallebarde ;
  • Les fleurs sont jaunes et à 4 pétales en croix ;
  • L’espèce possède des fruits en forme de poire avec des tubercules.

La floraison a lieu de mai à juillet. On retrouve cette espèce sur les bords de route, en lisière de culture, rives de cours d’eaux et en milieux prairiaux

Document_compilation_images-page001
Crédits photos : Martin Kopf et Benjamin Grange – Gentiana CC BY-SA

Comment nous aider à recenser les stations de cette espèce ?

Il est possible de rentrer vos observations sur la page Mission Flore Bunias d’Orient de Tela Botanica.

En Isère, vous pouvez contacter l’association Gentiana (gentiana@gentiana.org) pour signaler votre observation en précisant la date et le lieu précis de l’observation, le nombre de pieds (environ) et en y ajoutant si possible une photo.

7 commentaires

  1. Bonjour,
    Je vous cite : “envahissante” « peut dominer le reste de la végétation » « réduction de la diversité du cortège végétal » « Le développement excessif de cette espèce dans les parcelles agricoles induit une perte de rendement et de valeur nutritive des prairies » « De plus, sa forte production de nectar pourrait détourner les pollinisateurs des espèces indigènes »…

    C’est tout ? Vous n’avez pas l’impression d’exagérer un petit peu ?

  2. Bonjour Madame
    je suis toujours étonné par une critique non argumentée
    je me pose toujours dans ce cas la question quel intérêt a cette personne pour cette démarche
    Vous n’informez ni de votre connaissance, compétence, formation qui pourrait valider votre critique.
    Pour ma part je connais peu la botanique, je sais juste que des plantes envahissantes existent déjà sur notre territoire et qu’il en arrivent d’autre; comme l’ailante que j’ai combattu dans mon jardin et qui pullule dans le 04.
    pourriez vous préciser votre statut pour le moins
    bonne journée

    1. Je ne faisais que questionner et m’étonner mais j’avoue que ce n’était pas en toute innocence je le confesse. Et une question peut être une critique mal déguisée je suis d’accord.

      En général je passe en soupirant sur les considérations sur les invasives, cette fois-ci j’ai cédé à mon coté obscur et je m’en repens.

      Vous m’interrogez sur mon statut, compétences etc… sans toutefois préciser les vôtres. Mais je ne vous demande rien. Tout le monde a le droit de s’exprimer sans dérouler son CV et c’est très bien comme cela.

      Mais je veux bien vous répondre :

      Je pratique avec bonheur la botanique depuis 35 ans environ, quoique je pourrais dire que j’ai commencé mon histoire avec la flore beaucoup plus tôt bataillant avec les mauvaises herbes -pour les supprimer- dans les champs de mes parents agriculteurs (d’abord manuellement puis avec du roundup, c’est le progrès).

      J’ai effectué avec succès des études agricoles, puis un BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole) en Protection de la Nature, des stages (phytosocio), participé aux rencontres de JBF (Jardins botaniques de France)…

      J’ai exercé avec ponctualité des activités botaniques dans le cadre de mon travail au CBNBP (Conservatoire Botanique du Bassin Parisien), au MNHN (Muséum National d’Histoire Naturelle), un petit peu à la DIREN (Direction Régionale de l’Environnement)…

      J’ai jardiné avec ardeur pour un jardinier-paysagiste.

      J’ai conduit avec brio des sorties bota pour des associations : SNPN (Société nationale de Protection de la nature), les Naturalistes Parisiens, ANVL (Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et Fontainebleau), École des Plantes, Paris-Coté-Jardin….

      J’ai participé avec assiduité aux sorties botaniques en France et au delà de nos frontières avec la SBCO (Société Botanique du Centre-Ouest), la SBF (Société Botanique de France), les Naturalistes Parisiens, l’ANVL…

      Je porte avec légèreté mes 61 ans (comme le temps passe) et j’ai mes trois vaccins contre le Covid (Corona Virus Disease).

      Et je me demandais avec curiosité sur quelles études étaient basées les remarques concernant Bunias orientalis.

    1. Tela Botanica est une association. Par nature/ définition, elle est donc sans objet commercial. Autre question ?

  3. Ne serai-telle pas comestible comme la plupart des brassicacées, et ainsi son coté envahissant serait une aubaine de la nature pour le mieux-être de tous les êtres de la nature. L’humain moderne est aussi très envahissant sur les milieux naturels!
    Les prismes de réflexions de l’utilité de la nature pour les cultures, pour la rentabilité de la nature, doivent être additionnés de réflexions plus écologiques sur la vie de tous les autres animaux.

Répondre à gauthier Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.