Les plantes-remèdes

Dès le début du XIXème siècle, les progrès fulgurants de la chimie permirent d’extraire des plantes de nombreuses molécules, et de comprendre mieux les mécanismes d’action de ces substances végétales. Aujourd’hui encore, les fabricants de médicaments orientent un partie significative de leurs budgets de recherche vers les plantes. Si ces processus industriels permettent de contrôler étroitement les dosages et la qualité des principes actifs contenus dans les plantes médicinales, une partie des affections bénignes, blessures superficielles et tracas du quotidien peuvent se passer de cette précision.
Les plantes communes se pressent toujours au-delà des portes de la ville, et quand l’inquiétude et l’impatience nous mènent à la pharmacie, l’habitude et le temps libre peuvent nous inciter à la promenade et à la cueillette. Qui a déjà vu plusieurs années de suite le mal de gorge d’une angine disparaître en 48h par la décoction d’une simple galle de chêne, petite boule qui tient entre le pouce et l’index, sera tenté d’en cueillir 4 ou 5 dans la forêt voisine pour passer l’hiver sans avoir à s’inquiéter ni à sortir dans le froid acheter une bouteille de sirop fabriquée à grands coups de machines de pointe, de capitaux et de transports internationaux…
C’est avec prudence, curiosité et enthousiasme que Guillaume Thiollière, entremetteur botanique, et Laura De Mitri, naturopathe, vous promèneront à la rencontre de ces plantes médicinales qui sont nos voisines, et de leurs usages.

Départ à 14h