Le Perce-neige

Zoom sur le Perce-neige, Galanthus nivalis, de la famille des Amaryllidacées.

Après cette petite pause, je reprends la parution de mes herbiers photographiques. Aujourd’hui voici la seule plante hivernale, le perce-neige. Dès la mi-janvier on voit poindre les pousses pour arriver à la floraison début février. Toutefois ces dernières années, les débuts de floraisons ont lieu fin janvier, à cause des températures plus élevées. Cette année, avec un hiver bien doux, il en sera probablement de même. Les fleurs durent longtemps, jusqu’à la mi-mars. Pendantes, elles ne s’ouvrent que par beau temps clair. Sinon elles restent fermées. On le trouve dans les remparts en trois emplacements complètement différents ce qui permet de déterminer l’influence des différents paramètres. Les endroits les plus propices à une floraison précoce sont ceux bien clairs et à l’abri du vent d’est. Les températures jouent également un rôle. Il faut au moins 5 °C. Mais si vers le 10 février il fait encore bien froid, le perce-neige ne peut plus attendre et fleurit quand-même.

Les floraisons suivantes n’auront lieu que fin février, ouvrant la voie au printemps.

 

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10 commentaires

    1. il y a aussi les perce neige « géantes  » (G. elwesii) trouvée ici ou là, plantées évidemment et dissiinés ensuite. Par exemple, en masse, dans un bois.

  1. Article intéressant et d’une plante qui m’est bien chère.
    Les segments de la corolle ne sont pas tous des pétales par contre.
    Comme la plupart des monocots on les nom des tépales.
    Trois sépales pétaloïdes externes et trois vraies pétales échancrées internes.
    Il existe peut-être une ou deux stations de Galanthus reginae-olgae ssp. vernalis dans les Pyrénées.
    Et dans Le Nord on peut trouver fréquemment la var. scharlockii de nivalis qui a des spathes pétaloïdes. Plus de quarante ans d’étude des galanthus à l’appui. Merci de nous avoir fait penser à cette fleur si émouvante !

    1. merci pour ces précisions quant aux sépales.et pétales.

      Mais j’aimerais aussi une explication plus détaillée (+ photo ?) de ce qu’est une spathe pétaloïde. J’habite à la frontière Belgo-française, d’où mon intérêt pour Galanthus nivalis var. scharlokii.
      D’avance merci

    2. Vous avez tout à fait raison concernant les tépales. C’est une erreur de ma part. J’ai mal relu cette fiche déjà ancienne. Quant à ces variétés, je ne les ai encore jamais vues ici à Maubeuge

  2. Merci pour cet article, Jacques.
    Dans le nord de la France, on trouve souvent du Perce-Neige au sein des buissons desséchés de Renouée du Japon. Et j’ai remarqué qu’en rase campagne, la floraison correspond au Carnaval de Dunkerque !
    Sinon, Daniel PETIT a consacré un article à deux autres espèces de Galanthus (G. woronowii et G. elwesii) présents en milieux urbains et qui vont peut-être devenir des échappées de jardin ! L’article est en accès libre sur le site de la Soc. Bot. du nord de la Fr., bulletin de 2020 73 (1-4): 7-8.

  3. Bonjour,
    Un choix judicieux de présenter la Belle de l’Hiver.

    Vos photos sont excellentes. Dommage que l’on ne peut les télécharger.

    Je suis photographe amateur et serais très intéressée d’en regarder les détails.

    Merci pour cet article.
    Myriam

  4. Toujours agréable de voir ces premières fleurs annonciatrices du printemps. J’en ai déjà vu cette année 2023 quelques exemplaires en fleur dans mon jardin (Marche-en-Famenne, Belgique) le premier janvier !!
    En ce qui concerne la spathe, celle-ci est formée de deux bractées vertes qui, chez la variété nivalis (de 25 à 35 mm de long sur 2 à 3 mm de large), sont soudées ensemble par une membrane un peu translucide. Cette spathe n’est donc aucunement sépaloïde. Chez la variété scharlockii cette spathe est beaucoup plus grande (45-70 mm de long sur 5-7 mm de large).Les 2 bractées qui la constituent ne sont généralement unies que à la base et dans la partie soudée, il n’y a pas de membrane. Il y a bien sûr d’autres différences entre les 2 variétés et notamment le fait que chez la variété scharlockii tous les tépales sont pourvus d’une tache verte alors que chez la variété nivalis, seuls les tépales internes en sont pourvus.
    Voir à ce sujet la revue NATURA MOSANA Tome 40 1987 pp113 et 114 et tome 41 1988 pp 105 à 108

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