À la recherche d’un Pissenlit urbain, le Pissenlit baroque
Les Pissenlits sont au rendez-vous du printemps. Pas besoin de parcourir des kilomètres, il suffit d'ouvrir sa porte pour partir à leur découverte, notamment du "Pissenlit baroque" !
Ah, justement, cher Maxime, c’est délibérément que je n’ai pas abordé cette « base » et vous verrez dans un prochain article pourquoi. C’est un peu long à expliquer et je n’ai pas voulu alourdir le propos.
En attendant, on peut garder ce joli pseudo de « Pissenlit baroque » et se souvenir de la remarque de Jean-Jacques Rousseau : « On peut être un bon botaniste et ne pas connaître le nom des plantes ». Pour l’instant, la question n’est pas de donner un nom, mais de découvrir par soi-même un taxon dans la jungle des Pissenlits urbains, en reconnaître au moins un, dans ses façons d’être et dans son écologie. Ce serait un bon début et c’est le but de l’article.
Je suis d’accord avec Maxime. Le grand Linné le disait déjà: Nomina si nescis perit et cognitio rerum. Ce qui veut dire que, si l’on ignore le nom, la connaissance de la chose n’existe pas non plus. Ce pissenlit est bien joli, j’en ai vu dans ma rue, mais j’aimerais avant tout pouvoir lui donner un nom!
Personnellement, je ne suis pas d’accord avec Linné. Et je dirais même que parfois, le nom qu’on donne aux choses les empêche d’exister vraiment, les étouffe.
Mais Linné était persuadé d’être un nouvel Adam envoyé par Dieu pour retrouver l’ordre du monde. Il a donc des excuses.
Sinon, vous aurez prochainement sur cet écran une réponse à votre remarque.
Pour ma part, il est en effet assez courant sur les trottoirs de la ville d’Ostricourt (59162) où j’habite et sur le trottoir du café le Cyrano à Évin-Malmaison (62).
Je me lance section Hamata et je dirai pour ma part Taraxacum pseudohamatum….
Ah ! Enfin quelqu’un qui veut jouer avec moi !
Et bien Vincent, ce n’est pas un Hamata (j’aurais dû joindre un gros plan de la nervure médiane pour montrer qu’il n’y avait pas de stries vertes et rouges). Je pense d’ailleurs proposer prochainement un papier sur les Hamata.
C’est un bon gros Ruderalia. Donc, ça se complique bougrement ! Comment en parlerais-tu ? Comment le vois-tu ?
Bonjour Jean-Patrice,
C’est vrai que les bractées sont fort recourbées !
Et cela se complique… sur la base de ton article dans le bulletin de la SBNF 2018, je dirais Taraxacum morulum à cause du lobe terminal qui a tendance à s’allonger (suivant schéma 43 p 54….)
Bonjour Vincent,
Je n’ai traité dans ce guide que de quelques ruderalia sans pollen. Or, le Baroque fait du pollen. De plus, T. morulum a une découpe foliaire assez simple, alors qu’elle est plus complexe chez le Baroque.
Si je peux me permettre une suggestion, c’est de laisser de côté pour l’instant les flores et l’identification et de découvrir simplement la diversité des pissenlits dans leur écologie, leur couleur, leur forme. Et de repérer le Baroque dans tout ça !
Bonne recherche et bon amusement !
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8 commentaires
Merci pour cet article. Par contre, la base aurait été de donner son nom scientifique …
Ah, justement, cher Maxime, c’est délibérément que je n’ai pas abordé cette « base » et vous verrez dans un prochain article pourquoi. C’est un peu long à expliquer et je n’ai pas voulu alourdir le propos.
En attendant, on peut garder ce joli pseudo de « Pissenlit baroque » et se souvenir de la remarque de Jean-Jacques Rousseau : « On peut être un bon botaniste et ne pas connaître le nom des plantes ». Pour l’instant, la question n’est pas de donner un nom, mais de découvrir par soi-même un taxon dans la jungle des Pissenlits urbains, en reconnaître au moins un, dans ses façons d’être et dans son écologie. Ce serait un bon début et c’est le but de l’article.
Je suis d’accord avec Maxime. Le grand Linné le disait déjà: Nomina si nescis perit et cognitio rerum. Ce qui veut dire que, si l’on ignore le nom, la connaissance de la chose n’existe pas non plus. Ce pissenlit est bien joli, j’en ai vu dans ma rue, mais j’aimerais avant tout pouvoir lui donner un nom!
Personnellement, je ne suis pas d’accord avec Linné. Et je dirais même que parfois, le nom qu’on donne aux choses les empêche d’exister vraiment, les étouffe.
Mais Linné était persuadé d’être un nouvel Adam envoyé par Dieu pour retrouver l’ordre du monde. Il a donc des excuses.
Sinon, vous aurez prochainement sur cet écran une réponse à votre remarque.
Pour ma part, il est en effet assez courant sur les trottoirs de la ville d’Ostricourt (59162) où j’habite et sur le trottoir du café le Cyrano à Évin-Malmaison (62).
Je me lance section Hamata et je dirai pour ma part Taraxacum pseudohamatum….
Ah ! Enfin quelqu’un qui veut jouer avec moi !
Et bien Vincent, ce n’est pas un Hamata (j’aurais dû joindre un gros plan de la nervure médiane pour montrer qu’il n’y avait pas de stries vertes et rouges). Je pense d’ailleurs proposer prochainement un papier sur les Hamata.
C’est un bon gros Ruderalia. Donc, ça se complique bougrement ! Comment en parlerais-tu ? Comment le vois-tu ?
Bonjour Jean-Patrice,
C’est vrai que les bractées sont fort recourbées !
Et cela se complique… sur la base de ton article dans le bulletin de la SBNF 2018, je dirais Taraxacum morulum à cause du lobe terminal qui a tendance à s’allonger (suivant schéma 43 p 54….)
Bonjour Vincent,
Je n’ai traité dans ce guide que de quelques ruderalia sans pollen. Or, le Baroque fait du pollen. De plus, T. morulum a une découpe foliaire assez simple, alors qu’elle est plus complexe chez le Baroque.
Si je peux me permettre une suggestion, c’est de laisser de côté pour l’instant les flores et l’identification et de découvrir simplement la diversité des pissenlits dans leur écologie, leur couleur, leur forme. Et de repérer le Baroque dans tout ça !
Bonne recherche et bon amusement !