Inauguration de la ligne 5 du tramway de Montpellier – La botanique à l’honneur
À l’occasion de la journée de dévoilement de la ligne 5, le programme de sciences participatives “Sauvages de ma rue” a été mis à l’honneur au Jardin des Plantes de Montpellier. De nombreux visiteurs ont découvert sur notre stand les sauvages urbaines, sous forme de jeux et de quiz (vocabulaire botanique, reconnaissance des espèces urbaines, etc.).
Cinq visites guidées ont été organisées en partenariat avec Denis Nespoulous, jardinier-botaniste du jardin des plantes. Une centaine de visiteurs attentifs – malgré le froid glacial – ont découvert les usages des plantes aromatiques et sauvages de saison.
L’ethnobotanique vous intéresse ?
C’est à l’occasion de cette journée que la livrée de la future ligne 5, créée par l’artiste camerounais Barthélémy Toguo, a été dévoilée au grand public. Inspiré par le tracé de la ligne qui desservira trois parcs de l’agglomération, l’artiste a créé un design “botanique” où s’entremêlent le végétal, les animaux et les humains.
Le lien entre l’art et la botanique vous interpelle? Découvrez les articles rédigés par le réseau Tela Botanica en 2022 en réponse à notre appel à participation sur le thème « Art et Botanique ».
Sauvages de ma rue est un programme de sciences participatives : c’est à la fois un projet pédagogique animé par l’association Tela Botanica et un projet scientifique du laboratoire CESCO du MNHN. Il fait parti du programme Vigie-Nature.
Sauvages de ma rue a pour but de permettre aux citadins de reconnaître les espèces végétales qui poussent dans leur environnement immédiat, les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses…
Même s’ils n’ont aucune connaissance en botanique, grâce à l’utilisation des outils très simples mis à leur disposition, ils peuvent faire la liste des espèces qui poussent dans leur rue et envoyer leurs données aux chercheurs.
Pour participer, rendez vous dans l’espace projet Sauvages de ma rue : retrouvez la fiche terrain et d’autres documents utiles dans le porte-document. Saisissez vos données via l’onglet « outils » de cet espace projet.
Les données récoltées permettent d’avancer sur la connaissance de la répartition des espèces en ville et sur l’impact de ces « brèches urbaines » sur la qualité de la biodiversité. Les données peuvent éventuellement être fournies aux collectivités désirant en savoir plus sur leur diversité végétale.
3 commentaires
Cet exemple illustre le fait qu’on a perdu tous les savoir-faire en France. Des centaines de botanistes ont été formés dans les universités depuis les années 1990, soit 30 ans. Ces formations ne comprenaient pas les arts plastiques et la réalisation d’un herbier. Ni même une initiation à la macro-photographie. Au contraire, des spécialistes de disciplines très pointues (bryologie) venaient plaider leur discipline et recruter pour les sciences participatives.
Il me semble que l’artiste se nomme Barthélémy Toguo et non Barthémy.
Merci Mathias, la coquille est corrigée.