Défi Photo « Duo sauvage : flore et faune »
Ce défi photo vous invite à partager en image la rencontre entre le règne végétal et le règne animal. Que ce soit au hasard d’un instant saisi ou à l’occasion de leurs nombreuses interactions, à vous de jouer et de mettre en lumière le duo faune et flore sauvages dans toute sa diversité !
Le défi photo « Duo sauvage : flore et faune » s’ouvre aujourd’hui ! Vous pouvez ajouter 1 à 3 illustrations (photos et/ou dessins) jusqu’au 30 novembre 2023 à minuit en remplissant le formulaire dédié au défi.
Deux règles à suivre :
- Une espèce végétale et une espèce animale doivent apparaitre sur l’image.
- Une espèce végétale doit être identifiée ou identifiable sur vos photos, afin que vos contributions soient versées au projet participatif Flora Data. Si vous connaissez le nom de l’espèce animale, n’hésitez pas à le partager aussi en commentaire de votre image !
Attention : remplissez un nouveau formulaire pour chaque espèce de plante différente. Rendez-vous en bas d’article pour savoir comment identifier une plante ou la prendre en photo en vue de son identification.
Toutes les contributions seront ensuite proposées aux votes du public pendant 15 jours pour sélectionner les 12 lauréats de ce dernier défi photo 2023 du réseau Tela Botanica.
Autre méthode pour participer : vous pouvez ajouter vos images directement dans votre Carnet en Ligne, en précisant deux tags distincts DefiPhoto et DuoSauvage dans l’interface Photos. Vous pourrez ainsi conserver et suivre vos observations botaniques. 🙂
Comment ajouter mes photos dans le Carnet en ligne ?
On distingue 4 étapes pour partager une observation de plante et une image avec un tag spécifique pour le Défi Photo dans le Carnet en ligne :
- Je me rends dans l’onglet « Observations » et je clique sur « Ajouter une observation »
- Je saisis mon observation avec son image et je la rends publique dans l’interface de saisie, je ne lui ajoute pas directement de tag dans cette interface
- Je me rends dans l’onglet « Photos », clique sur la photo, parcours les tags de celle-ci et crée deux tags distincts : « DefiPhoto » et « DuoSauvage ».
- Je les sélectionne pour les associer à mon image. C’est fait !
Besoin d’aide ?
Comment saisir ses données botaniques sur le Carnet en ligne ?
Comment partager ses données botaniques ?
Comment taguer les images ?
Retrouvez le règlement du Défi Photo dans l’espace projet dédié sur Tela Botanica. Les contributions ne respectant pas le règlement seront éliminées. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter par mail à accueil@tela-botanica.org.
Pour vous inspirer, voici quelques exemples de relations flore-faune sauvage qui pourraient faire l’objet de ce défi photo. N’hésitez pas à partager vos idées, inspirations et sources d’information sur la thématique en commentaire de cet article. 🙂
La pollinisation des plantes à fleurs : 90 % des plantes à fleurs ont besoin d’animaux pour transporter leur pollen. Il s’agit notamment d’insectes, dont les 4 ordres principaux sont : les hyménoptères (guêpes, abeilles, etc.), les diptères (mouches, syrphes, etc.), les lépidoptères (papillons) et les coléoptères (scarabées, etc.). Les relations plantes-insectes sont variées et parfois très complexes. À titre d’exemple, les orchidées du genre Ophrys miment des insectes pour permettre la pollinisation et assurer leur reproduction tandis que la plupart des figuiers n’existeraient pas sans leur pollinisateur attitré.
Plus d’exemples dans les vidéos du MOOC Pollinisateurs sur la chaîne Viméo de Tela Botanica.
Les plantes carnivores : si elles sont connues pour leur régime carnivore, ces plantes ont également d’autres types interactions avec les insectes comme avec les mammifères.
« N. hemsleyana abrite des chauves-souris, N. lowii, N. macrophylla, N. rajah se nourrissent des fèces de toupayes et de rats. N. albomarginata attire spécifiquement les termites. L’attraction est si forte que les termites du dessous poussent celles du dessus et elles tombent toutes dans l’urne. N. rafflesiana et N. gracilis présentent des adaptations morphologiques (ouverture de l’urne très glissante, déformation mécanique) permettant d’optimiser la capture de fourmis. De nombreux organismes comme les bactéries, grenouilles, larves d’insectes et crabes vivent dans les urnes des Nepenthes. »
L’exemple des Nepenthes, à voir dans les serres des Jardins botaniques du Grand Nancy
Les plantes myrmécophiles : elles vivent en association avec les fourmis et leur fournissent logement et nourriture. Les fourmis quant à elles les nourrissent grâce à l’apport de matière organique comme des excréments, des cadavres, etc. Les interactions sont nombreuses et variées.
Des exemples à voir dans les serres des Jardins botaniques du Grand Nancy : “Le tronc creux du Cecropia abrite les fourmis qui le défendent, non par bonté mais car c’est leur territoire. Le Tococa possède une excroissance au niveau des feuilles qui contient deux cavités : une où les fourmis vivent et une où elles stockent leurs déchets.”
Mais aussi : l’herbivorie, la décomposition des matières organiques et la création de l’humus, la chaîne alimentaire, la zoochorie (les animaux qui mangent, qui cachent et qui oublient, qui transportent dans leurs poils, etc.), les phytotelmes (réserves d’eau qui se forment dans les plantes) et les abris végétaux pour la faune, etc.
Pour identifier le nom d’une plante à partir d’une photo, vous pouvez :
- Utiliser l’application Pl@ntnet depuis un smartphone
- Faire appel au réseau Tela Botanica sur la plateforme web IdentiPlante
- Poster un message sur le forum du groupe « Détermination de plantes »
Comment utiliser IdentiPlante ?
Une fois votre image envoyée via le formulaire du défi ou votre carnet en ligne, rendez-vous sur IdentiPlante. Recherchez votre image grâce au moteur de recherche (renseignez votre nom, ou le nom de l’espèce que vous avez noté, etc.). Lorsque vous avez trouvé votre image, vous allez pouvoir suivre les commentaires et échanger avec les botanistes du réseau. Vous aurez également accès à leurs propositions de noms d’espèces.
Vous pouvez ensuite utiliser le bouton « valider » face à la proposition la plus appropriée : cela a pour effet de renommer votre observation.
Pour réaliser une observation la plus complète, il est important d’y ajouter une ou plusieurs photos de la plante que vous venez d’observer. Mais avant de voir comment prendre une plante en photo pour que le cliché soit le plus pertinent possible, voyons d’abord pourquoi prendre en photo la plante? Consultez le tutoriel PDF de Tela Botanica ! 🙂
Lien de téléchargement
Vous avez repéré une espèce mal identifiée parmi les photos du défi ? Proposez votre identification ou votez pour celles du réseau sur IdentiPlante.
IdentiPlante est une plateforme collaborative qui permet, à partir d’images de plantes de pouvoir identifier ou confirmer des observations grâce à l’entraide du réseau. Aidez les participants en proposant une identification !
2 commentaires
Les plantes de jardin (lavande, rose…) qui attirent beaucoup de pollinisateurs peuvent-elles étre utilisées dans ce concours, ou est-ce qu’il est préférable de photographier des plantes sauvages ?
Bonjour Gisèle,
Tant qu’une espèce végétale est identifiée ou identifiable sur vos photos, elles peuvent être utilisées pour le Défi Photo, même s’il est vrai que Tela Botanica favorise généralement la flore sauvage pour en améliorer la connaissance.
Bonne journée, Esther pour Tela Botanica