La Tanaisie commune
Zoom sur la Tanaisie commune, Tanacetum vulgare, de la famille des Astéracées.
Maintenant, il faut bien chercher pour trouver quelques rares fleurs. La tanaisie comme les autres a pratiquement disparu. Il ne reste plus que les grandes tiges encore feuillées avec à leur sommet les fleurs desséchées et à graines. C’est une plante intéressante à plusieurs points de vue. D’abord sa grandeur et ses nombreuses fleurs jaunes la rendent visible de loin. Ses feuilles très découpées sont décoratives. Elle reste fleurie longtemps, toute la saison estivale.
Mais il y a aussi une autre raison pour laquelle je me suis intéressé à cette plante. Pour la connaître, il vous faudra attendre la prochaine parution. Alors patience encore deux semaines !
14 commentaires
J’en ai vu beaucoup dans les Pyrénées
Au Québec, il y en a aussi où elle est considérée comme une fleur sauvage. Une différence peut-être: elle n’est pas aussi haute que celle que vous décrivez. Probablement une autre variété de la tanaisie qui nous offre des grappes de petites fleurs jaune vif.
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Splendide travail très complet qui donne envie d’aller regarder de plus près ! Photos superbes !
Ecrire plutôt : les fruits sont des akènes…
Vous avez tout-à-fait raison. Merci de me l’avoir signalé. La graine, unique dans l’akène, n’est pas libérée.
Je cultive Tanacetum vulgaire var. crispum depuis plus de 20 ans et je suis toujours émerveillée par cette plante. Je l’ai ramené de mon jardin dans l’Oise et elle s’est parfaitement adapté au climat méditerranéen (Montpellier). Elle n’envahit personne, se tient toujours au rendez-vous et fleurit bien. Cette année, elle a commencé sa floraison assez tard, début septembre. Je ne sais pas pourquoi, car elle jouit comme tous les ans d’un petit goutte à goutte une fois par semaine en été. Sa particularité vient de son feuillage vert vif extrêmement découpé à la manière d’une fougère.
bonjour, pensez vous que je puisse trouver des graines sur internet, merci
j’en ai fait une alcoolature à base de feuilles puisque il n’y à plus de fleurs, pour calmer les démangeaisons des aoutats, y à pas mieux!
Merci Mathilde pour ce conseil,pourrais-je avoir la recette svp ?
J’utilise les fleurs en décoction ou simplement trempage. Après filtrage, c’est un anti-pucerons impeccable
J’en ai planté 3 pieds dans mon jardin (sud-ouest – Lot et Garonne) il y a sept ans…. depuis j’en ai en permanence et je la régule car elle aurait tendance à trop se développer. A l’automne je la taille fortement et au printemps je prélève sur les souches anciennes des pousses que je déploies dans le jardin en fonction de mes besoins : zones d’ombre pour le potager (très bien pour lutter contre la canicule), zones où les adventices qui ne m’intéressent pas se développent trop et que je n’ai pas l’intention de cultiver.
En automne tout ce que je taille est réparti sur la terre à nue pour l’hiver.
Bien entendu je l’utilise également pour lutter contre les pucerons. Je n’ai pas encore essayer les teintures avec les fleurs, car pour l’instant j’ai suffisamment de fleurs riches en pigments pour cela.
J »ai fait une macération huileuse de Tanaisie qui sent divinement bon,une macération dans du vinaigre de cidre bio qui sert pour mon chat et mon chien en cas de puces…Peut se prendre en tisane aussi ( je conseille le livre du Dr Jean Valnet, La phytothérapie)
Eh bien, contrairement à ce qui est indiqué, il semble y avoir une nouvelle floraison des Tanaisies en ce mois d’octobre!!! Fait du réchauffement climatique ou pas?? D’autres plantes fleurissent également maintenant et cela est tout à fait inhabituel; Les rosiers se portent comme un charme dans ma « Roseraie expérimentale », ainsi que le « Parc Nature Commémoratif de Goesnes ». Même des rosiers non-remontants, remontent (Goesnes/cimmune d’Ohey/Province de Namur/Belgique)
en milieu naturel, elle doit faire face à l artificialisation urbaine
Merci pour cette très belle et complète description de Tanacetum vulgare, qui est toujours une plante passionnante, à tous points de vue.
C’est une joie de la retrouver à l’état sauvage sur mon propre terrain (où elle a effectivement tendance à s’étendre !), et un peu partout dans la nature vosgienne et alsacienne, puisque beaucoup de sols et de biotopes lui conviennent.