Balsamine à petites fleurs
Après cette petite pause estivale, je vous présente ma trouvaille de ce mois d’août. Dans un village voisin de Maubeuge, le long d’un chemin menant à des pâtures, mon attention a été attirée par de petites fleurs pas ordinaires dans un fouillis d’herbacées diverses. De plus près, j’ai remarqué une certaine ressemblance des fleurs à la Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera). Les trois ou quatre pieds étaient en pleine floraison. J’avais en face de moi toutes les étapes de la floraison, les boutons, les fleurs et les fruits. De retour chez moi, j’ai pu avoir confirmation qu’il s’agit d’une Balsaminacée. Mûr, le fruit en forme de capsule allongée éjecte, dès qu’on le touche, les graines par un système de ressort ; que d’imagination dans la nature !
8 commentaires
Comme la balsamine de l’Himalaya, Impatiens glandulifera, une peste qui a envahi les berges des cours d’eau en Belgique, la balsamine à petites fleurs, Impatiens parviflora, est une autre espèce invasive des zones fraîches.
Ces deux balsamines exotiques d’origine asiatique sont beaucoup plus fréquentes dans notre pays que la Balsamine (indigène) des bois, Impatiens noli-tangere.
Une voisine m’en a donné.
Elles ont commencé à se multiplier et au début je les ai arrachées.
Mais je me suis aperçu que les butineurs les adoraient.
Depuis je les laisse dans mon jardin.
Dany
Oui, je l’ai admiré au Pays Bas et en Belgique, il y a quelques années et j’en ai pris quelques graines pour en avoir dans un coin de mon potager permaculture. C’est difficile à contenir quand elle se plait. Tout le potager est en train de se faire couvrir par elle.
Attention à ne jamais en mettre dans la nature!
et, malgré tout, de si jolies fleurs 😉
Si elle se répand aussi vite que la balsamine de l’Himalaya, mieux vaut les éliminer dès que l’on en voit avant d’être envahi et qu’elle prenne la place de nos plantes autochtones !
Invasive, la Balsamine à petites fleurs ? Il y a soixante-dix ans je la voyais déjà fleurir dans une allée boisée à Versailles. Elle ne s’est pas tant répandue depuis. Ne pas la confondre avec les vraies invasives, Séneçon du Cap ou Buddleja.
D’accord avec François Blanchard pour ce qui concerne la Suisse. Cette plante est donnée comme étant naturalisée depuis 200 ans …
J’ai découvert une station il y a un an et je la retrouve cette année en expansion. Il s’agit d’une station constituée de 2 bandes de 50 cm sur 100m le long d’une piste forestière du plateau de Millevaches.
A revoir en Juillet prochain.