Signalez vos observations de la Berce du Caucase à travers la mission flore

Tela Botanica lance une nouvelle Mission Flore ciblée sur une espèce exotique envahissante : la Berce du Caucase.

En quoi consiste cette mission flore ?

Tela Botanica, en partenariat avec l’Anses et FREDON France vous invite à partir à la recherche de la Berce du Caucase et de faire part de vos observations, à partir d’un outil de saisie simple, en ligne.

Objectifs de cette mission

  • Étudier et mieux connaître la répartition de cette espèce exotique envahissante en faisant remonter des signalements de population qui n’auraient pas été encore découvertes.
  • Faire connaître les enjeux sur cette espèce à la population locale et aux acteurs du territoire.

La Berce du Caucase

Berce du Caucase
Berce du Caucase par Thierry Christophe Schlienger

La Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum Sommier & Levier) est une espèce exotique envahissante qui a impact pour la santé humaine puisqu’elle peut provoquer des brûlures cutanées (photosensibilité).

C’est une plante pérenne, peu velue, atteignant 2 à 3 m voire 5 m de hauteur.

Elle se caractérise par un port en rosette très ample pendant les premières années de vie, avant floraison. Une fois la plante en fleurs, la tige est robuste, pouvant atteindre jusqu’à 10 cm de diamètre, cannelée et creuse, souvent tachetée de pourpre et couverte de poils.

Découvrez toutes les caractéristiques sur cette plante sur la page de la mission.

Comment participer ?

La Berce du Caucase fleurit de juin à août selon l’altitude, l’été est donc la période la plus propice aux observations. La plante reste bien visible et reconnaissable en automne.

Partez à la recherche de la Berce du Caucase et rendez-vous sur la page internet dédiée à la mission !

Vous y retrouverez toutes les informations sur cette espèce ainsi que l’outil de saisie pour transmettre vos observations.

Les observations recueillies grâce à cette mission et à la participation des citoyens permettront de mieux connaître les populations de cette espèce envahissante afin de mieux la contrôler.

Partez à la recherche d'autres espèces envahissantes

Ambroisie trifide
Ambroisie trifide par Bruno Chauvel

Il y a un an, nous lancions la mission Ambroisie trifide, une autre espèce exotique envahissante présente en France. Vous pouvez toujours participer à cette mission, rendez-vous sur la page dédiée !

Une autre mission cible une espèce exotique envahissante en Afrique tropicale, il s’agit de la Massette australe (Typha domingensis). Rendez-vous sur la page de la mission pour en savoir plus !

NB : Vous pouvez également signaler n’importe quelle espèce de plante exotique envahissante via votre Carnet en Ligne !

 

 

 

14 commentaires

  1. J’ai signalé une station de Berce du Caucase dans une venelle en pleine ville à un CBN qui fait partie du groupe de travail plantes invasives de la région Centre. J’ai demandé en même temps de contacter les services techniques municipaux afin d’éradiquer la plante qui présente potentiellement des risques pour la santé humaine.

    Repassant dans la même venelle deux ans plus tard, je constate que la station se porte toujours aussi bien. Je rencontre une dame avec sa fille qui sortent d’une maison riveraine à la venelle. Je lui parle de la plante et elle me répond qu’elle est bien au courant et qu’elle va relancer les services municipaux.

    1. Respectez cette Berce ,elle n est pas urticante pour tout le monde ,les insectes l a dorent .Une plante d exception pour la biodiversité…..les insectes sont tellement mal en point.

  2. Les plantes invasives continuent de progresser parce qu’il y a trop de gens pour les cartographier au lieu d’inventer des moyens de les éliminer. Bien souvent, les signaler s’avère inefficace si on espère une réponse pour les contenir.

  3. Bonjour,J ai adopté une berce du Caucase dans mon jardin ,je l ai acheté dans une jardinerie botanique,d un chateau de la Somme il y a 20 ans ,elle est magnifique décorative, ses fleurs sont de toute beauté,elle est aussi un régale pour de nombreux insectes ,c est un cortège incessant de biodiversité,les papillons Tabacs,Vulcain s en régalent.A l heure ou les insectes sont tellement discriminés et en voie de disparition,je ne vois pas pourquoi ,je vous signalerai ma Berce que je protège.Mon jardin est aussi rempli d oiseaux,vous voyez pourquoi.On est rentré ,dans l été en pente douce,on a peur de tout des ,c est la TV stupides qui fait le buzz en parlant des guepes, des abeilles,des orties, des meduses, tout ce qui pique,la biosiversité c est un tout c e n’est pas que des belles fleurs cultivées, des animaux de race.Botanistes apiculteur moi meme ,je ne peux admettre qu il y est des hommes qui decident de l eradication de certaines especes vegetales,animales parce que classés comme nuisible.C est nous tellement nombreux , qui sommes entrain de tout détruire. Et tout cela va aller très vite Bien à vous ….!!!

    1. Je viens de redécouvrir la Berce que je n’avais pas. identifiee il y a 1 ou 2 ans dans mon jardin.
      Je la conserve et l’évite.

    2. J’adorerai, comme d’autres internautes sans doute, lire des récits de symbiose et coexistence harmonieuse avec la Punaise de lit !

  4. Toutes les plantes ont été un jour invasives, que mangerions nous sans celles venues d’au delà des mers, des raves, des carottes et encore…Cela a lieu aussi pour les populations humaines ,que serions nous sans tous les brassages qui ont enfanté nos civilisations?. l’Heracleum mantegazzianum nourrit force coléoptères, mouches et abeilles, et est assez spectaculaire pour que l’on ai pas envie de se frotter contre. Dans le mème genre d’idée la Reynoutria japonica fleurit de septembre à octobre et nourrit les abeilles privées de pollen en fin de saison et ses feuilles sont comestibles pour les humains, revoyons nos certitudes!. Chaque fois que l’homme tente de gérer la nature cela se solde par des effets pires que la cause.

    1. Un livre qui vous intéressera, si vous ne le connaissez déjà : Ombellifères de France de Jean Pierre REDURON (voir dernier post sur Tela Botanica) qui décrit 356 espèces sous-espèces et variétés d’Ombellifères. Avec un tel choix pour fleurir son jardin, des milieux secs (jardins sans arrosage) aux milieux humides (piscine naturelle, mare), qu’est ce qui pousse certains jardiniers à promouvoir encore une espèce allergisante, envahissante (malheureusement, cette plante s’est propagée le long de la venelle et a pénétré dans plusieurs jardins, elle peut former des stations très étendues en éliminant la concurrence végétale et perturber des milieux naturels protégés, les mégaphorbiaies) et classée comme espèce invasive avérée ?

    1. On peut seulement faire un parallèle avec la Vipère aspic, espèce protégée, dont on tolère seulement l’éradication à proximité des habitations lorsqu’il y a une menace pour le bétail ou la vie humaine (présence de jeunes enfants). Dans certains départements, les pompiers facturent le déplacement (pas toujours efficace dans la mesure où le nid n’a pas pu etre localisé) et l’enlèvement des nids de Frelon asiatique, espèce qui là-aussi représente un danger pour la santé humaine dans le cas avéré de dizaines de piqures. Peut-on imaginer faire appel aux pompiers ou à l’Office de la Faune sauvage (dont les agents verbalisent la destruction d’espèces protégées) afin qu’ils posent des pièges (plaques) à serpents qu’ils viennent régulièrement relever, ceci dans le cadre d’une réintroduction dans des zones où la présence de vipères ne pose pas de problèmes de cohabitation. Si il existe une partie de la population qui accepte de payer pour cela, il y a un créneau pour un nouveau métier (sous réserve d’obtention d’une accréditation préfectorale ou du Ministère de l’écologie et du Développement durable).

  5. Bonjour à tous,

    Je voudrais juste rappeler qu’il s’agit d’un choix politique de l’État et de l’Union Européenne (appuyé par des scientifiques) d’adopter une stratégie de gestion des Espèces Exotiques Envahissantes, dans un souci de préservation de la biodiversité locale. C’est pourquoi nous mettons en place des outils pour répondre à ces objectifs, de façon collective.
    Vous pouvez retrouver les documents stratégiques sur le site dédié : http://especes-exotiques-envahissantes.fr/base-documentaire/strategies/
    ou lire la stratégie nationale sur le site de l’UICN : http://uicn.fr/wp-content/uploads/2017/03/strategie-nationale-eee-version-finale-17-3-2017.pdf

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